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Paul Eliasberg

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Paul Eliasberg
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Naissance
Décès
(à 76 ans)
Hambourg
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Eliasberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Lieu de travail
Père
Alexander Eliasberg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Zina Wassilev (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Jeanne Eliasberg-Gedon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Tombeau de Paul Eliasberg et Jeanne Eliasberg-Gedon, Paris, cimetière du Père-Lachaise.

Paul Eliasberg né le à Munich et mort le à Hambourg est un peintre, dessinateur et graveur franco-allemand.

Biographie

Tombeau de Paul Eliasberg, Paris, cimetière du Père-Lachaise.

Paul Eliasberg grandit à Munich dans une famille d'exilés russes apatrides, son père Alexander Samoïlovitch Eliasberg, ayant dû quitter la Russie en 1917 étant historien et traducteur russo-yiddish — notamment d'Alexeï Remizov — et sa mère Zinaïda Nikolaevna Wassiliev étant peintre ayant étudié en même temps que Paul Klee à l'école privée de peinture de Heinrich Knirr. En 1923, la famille est expulsée de Munich s'installe à Berlin. Il s'inscrit à l'école des beaux-arts.

Il poursuit ses études à Paris à partir de 1926 et est élève de Roger Bissière à l'Académie Ranson jusqu'en 1928.

En 1939, il sert dans l’Armée française, puis est démobilisé. Juif apatride, il se réfugie en zone libre à Aix-en-Provence avec sa femme Jeanne Gedon, artiste peintre rencontrée à l'Académie Ranson et sa fille, puis en Dordogne où il participe à des actions de résistance[1]. En 1947, il devient citoyen français. En 1949, il fait un voyage en Israël, suivi en 1956 d'un premier voyage en Espagne puis en Grèce qui seront pour lui une source d'inspiration.

À partir de 1958, Paul Eliasberg commence à avoir une reconnaissance internationale pour ses aquarelles, ses dessins et ses eaux-fortes et peut se consacrer exclusivement à son travail artistique.

De 1966 à 1970, il enseigne à la Städelschule de Francfort-sur-le-Main. Ses sujets de prédilection sont les paysages et l'architecture gothique, notamment les cathédrales[1].

Expositions

Notes et références

  1. a et b Benjamin Chaix, « La donation Eliasberg entre gravure et aquarelle », Tribune de Genève,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne)
  2. (de) « Kunst in Zürich », Die Tat, 19. novembre 1966 (consulté le ).
  3. (de) « Sonderschau eines fast vergessenen Künstlers », Leipziger Volkszeitung, (consulté le ).
  4. « Paul Eliasberg - Paysages de l'âme | Musée d'Art et d'histoire | Ville de Genève : Sites des institutions », sur institutions.ville-geneve.ch (consulté le ).

Liens externes

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