Aller au contenu

Assises nationales du Sénégal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 novembre 2019 à 22:10 et modifiée en dernier par Bot de pluie (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Ouverture officielle à Dakar
Le Président Amadou-Mahtar M'Bow à la tribune
Personnalités de l'opposition : Haïdar El Ali, Abdoulaye Bathily et Ousmane Tanor Dieng

Les Assises nationales du Sénégal ont rassemblé, entre le et le , plus de 140 acteurs de la vie publique sénégalaise, représentants de partis politiques, de la société civile et personnalités diverses.

Elles ont été lancées à l'initiative du Front Siggil Senegaal (« Sénégal debout » en wolof), un regroupement de forces d'opposition, et présidées par le professeur Amadou-Mahtar M'Bow, ancien directeur général de l'UNESCO. Conviés, les membres de la majorité présidentielle – principalement le Parti démocratique sénégalais autour du président Abdoulaye Wade – ont choisi de ne pas s'y associer.

Pour les organisateurs, il s'agissait de « trouver une solution consensuelle, globale, efficace et durable à la grave crise multidimensionnelle (éthique, politique, économique, sociale et culturelle) qui sévit dans le pays »[1]. À cet effet, « des consultations citoyennes » ont été lancées sur tout le territoire, ainsi qu'à l'étranger (France, États-Unis, Canada). Ces échanges ont permis de dresser un état des lieux complet de la situation politique et socio-économique du Sénégal, à un moment où le dialogue politique se trouvait dans une impasse.

La clôture des Assises a été un peu retardée[2], afin que l'examen des conclusions n'interfère pas avec les élections locales de . Officiellement achevées le [3], elles ont abouti à la rédaction d'un rapport de synthèse d'une cinquantaine de pages abordant la plupart des problèmes auquel le pays est confronté (droits de l'homme, corruption, boulimie foncière, etc.) – de fait un bilan assez sombre – et d'une Charte de la gouvernance démocratique qui jette les bases d'un développement durable et se veut un référentiel pour l'avenir.

75 % des fonds recueillis pour financer l'organisation de l'événement – dont le coût total s'est élevé à 109 millions de francs CFA – ont été le fait de contributions individuelles.

Notes

  1. « Les assises de la discorde » [1]
  2. « Réunion de la commission scientifique des Assises nationales, dimanche », Agence de presse sénégalaise, 28 mars 2009 [2]
  3. Cécile Sow, « Assises nationales : et après ? », in Jeune Afrique, n° 2525, du 31 mai au 6 juin 2009, p. 42

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :