Dolmen du Clot de l'Hoste

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 22 juillet 2018 à 13:36 et modifiée en dernier par ProméthéeBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Dolmen du Clot de l'Hoste
Présentation
Nom local Le Tombeau
Type Dolmen
Caractéristiques
Géographie
Coordonnées 42° 57′ 59″ nord, 2° 25′ 35″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie (région administrative)
Département Aude
Commune Bouisse
Géolocalisation sur la carte : Aude
(Voir situation sur carte : Aude)
Dolmen du Clot de l'Hoste
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Dolmen du Clot de l'Hoste
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmen du Clot de l'Hoste

Le dolmen du Clot de l'Hoste, localement appelé le tombeau, est situé sur la commune de Bouisse dans le département de l'Aude.

Description

L'édifice est signalé et fouillé en 1897 par P-Y. Philippe et Jean-Baptiste Bonis où ils ne découvrirent qu'un chaînon de bronze, « une forte mâchoire humaine et des ossements assez peu nombreux »[1]. Il est mentionné dès 1900 par Germain Sicard qui le recensera encore en 1926, à tort, comme un « peiro dreito », c'est-à-dire un menhir[2].

En 1941, Bernard Dandine, guidé par J-B. Bonis, en relève le plan et l'identifie comme un dolmen délimité par neuf orthostates. Le monument est composé d'une chambre sépulcrale et d'une antichambre séparée par une dalle transversale. Constatant l'absence d'une ou plusieurs tables de couverture, Bernard Dandine émet l'hypothèse que le dolmen était initialement recouvert d'une charpente de bois en branchage recouverte de terre et pierraille[1].

Les fouilles entreprises en 1941 ne livrent que des ossements humains en très mauvais état, quatre dents appartenant à un sujet adulte et un fragment de poterie « de couleur chocolat, mal cuite, modelée à la main, ornée de cinq cannelures verticales et triangulaires de 2 cm de longueur et 2 mm dans leur plus grande largeur »[1].

Notes et références

  1. a b et c Dandine 1954
  2. Germain Sicard, « Essai sur les Monuments mégalithiques du département de l'Aude », Bulletin de la Société d'Études Scientifiques de l'Aude, no XXX,‎ , p. 192-228 (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Bernard Dandine, « Séance du 24 juin 1954 », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 51, nos 5-6,‎ , p. 217-220 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes