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Johann Schwarzer

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Johann Schwarzer
Scènes de courts métrages érotiques de Johann Schwarzer produits entre 1906 et 1914.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 34 ans)
VirbalisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Conflit

Johann Schwarzer (né le à Jauernig, Autriche-Hongrie, aujourd'hui Javorník en République tchèque; mort le (à 34 ans) à Virbalis, Pologne, lors d'une bataille de la Première Guerre mondiale) est un photographe et réalisateur autrichien et un pionnier des films érotiques au travers de sa société de production, la Saturn-Film (de).

Biographie

Le logo de la Saturn-Film

Dans les années 1900, Johann Schwarzer s'était établi à Vienne et était devenu un photographe faisant des portraits. Pour augmenter ses revenus, il se mit à faire des cartes postales érotiques. En 1906, il s'intéressa aux Herrenabende[1], des spectacles réservés aux hommes où étaient montrés des films érotiques. Il monta donc sa propre société de production, la Saturn-Film (de), qui fut la première société de production. Il dirigea aussi les premiers films érotiques autrichiens qui, s'ils montraient la nudité féminine, ne tombaient pas dans la pornographie[2]. Contrairement à ses prédécesseurs, Johann Schwarzer n'hésitait pas à faire de la publicité dans les journaux et ajoutant le logo de sa compagnie dans ses films, comme tout producteur. En 1911, à la suite de plaintes venues du monde entier[3], la police opéra une saisie au siège de la Saturn-Film dans le cadre d'une vaste opération contre les productions érotiques[4], et elle détruisit la majeure partie de son catalogue, qui consistait en une cinquantaine de films. La censure l'empêcha ensuite de renaître, et Johann Schwarzer tenta sans succès de produire des films plus classiques, sans tout le piment qui avait fait toute sa renommée. Il partit en Afrique et réapparut pour épouser Émilie Jarosh-Stehlik.

Filmographie partielle

Notes et références

  1. Robert Von Dassanowsky, Austrian Cinema: A History, McFarland & Co Inc, 2005, (ISBN 0-7864-2078-2) https://books.google.fr/books?id=5pMaAQAAIAAJ&q=%22johann+schwarzer%22&dq=%22johann+schwarzer%22&hl=fr&sa=X&ei=B0NXUsXCE-KM0AXSz4CIDw&redir_esc=y
  2. Ernst Grabovszki, James N. Hardin, Literature in Vienna at the Turn of the Centuries: Continuities and Discontinuities Around 1900 and 2000, Camden House, 2003 : https://books.google.fr/books?id=x8QoT3H6a18C&pg=PA182&dq=%22johann+schwarzer%22&hl=fr&sa=X&ei=00FXUo7hB6mX1AWjkoCQBA&redir_esc=y#v=onepage&q=%22johann%20schwarzer%22&f=false
  3. Paolo Caneppele, entrée Saturn dans Encyclopedia of Early Cinema, sous la direction de Richard Abel, Routledge, 2004 : https://books.google.fr/books?id=hFxwX-dM008C&pg=PA564&dq=%22johann+schwarzer%22&hl=fr&sa=X&ei=00FXUo7hB6mX1AWjkoCQBA&redir_esc=y#v=onepage&q=%22johann%20schwarzer%22&f=false
  4. Michael Achenbach, Paolo Caneppele, Ernst Kieninger: Projektionen der Sehnsucht: Saturn, die erotischen Anfänge der österreichischen Kinematografie. Filmarchiv Austria, Wien 2000, (ISBN 3-901932-04-6).

Liens externes

« Johann Schwarzer » (présentation), sur l'Internet Movie Database

Source de la traduction