5e régiment d'infanterie de ligne (Royaume de Hollande)

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5e régiment d'infanterie de ligne
Image illustrative de l’article 5e régiment d'infanterie de ligne (Royaume de Hollande)
Uniforme de voltigeur du régiment

Création 1805
Dissolution 1810
Pays  République batave
Drapeau du Royaume de Hollande Royaume de Hollande
Type Régiment d'infanterie de ligne
Rôle Infanterie
Fait partie de Armée du Royaume de Hollande
Ancienne dénomination 4e régiment d'infanterie de ligne
Guerres Guerres napoléoniennes
Batailles Campagne de Walcheren

Le 5e régiment d'infanterie de ligne (néerlandais : 5de Regiment Infanterie van Line) est une unité militaire de la République batave puis du Royaume de Hollande, créée en 1805 et devenue en 1810 126e régiment d'infanterie de ligne de l'Empire français.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1805 : formation du 4e régiment d'infanterie de ligne par amalgame des 11e et 12e bataillons d'infanterie[1]
  • 1806 : renommé 5e régiment d'infanterie de ligne
  • 1810 : devient 126e régiment d'infanterie de ligne français

Historique des opérations[modifier | modifier le code]

Le régiment est créé en 1805 sous le nom de 4e régiment d'infanterie de ligne[1]. Ses deux bataillons rejoignent en la 1re brigade de la division batave de l'armée du Nord commandée par le prince Louis Bonaparte[2].

Le régiment prend le numéro 5 en 1806, lorsque le régiment de grenadiers de la Garde royale reçoit le numéro 1[3]. Il ne combat pas en Allemagne mais est engagé face aux Britanniques lors de la campagne de Walcheren en [4].

Par décret du , il forme le 126e de ligne[5].

Uniformes[modifier | modifier le code]

Uniforme de tambour du régiment.

Le régiment portait un uniforme de style français mais blanc à couleur distinctive vert foncé[6].

Drapeaux[modifier | modifier le code]

Les bataillons du régiment reçoivent chacun un drapeau royal en février-mars 1807[7]. Le 2e bataillon perd son drapeau en 1809, capturé par les Britanniques à Verre[8], les autres sont emmenés en France après l'annexion de la Hollande et finalement brûlés en lors de l'invasion alliée[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Pivka 1980, p. 18.
  2. Pivka 1980, p. 12.
  3. Pivka 1980, p. 13.
  4. George Nafziger, « French Army at Walachern, 1 August 1809 », sur United States Army Combined Arms Centre (consulté le )
  5. Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 4, Charles-Lavauzelle, 1893-1902 (lire en ligne), p. 483.
  6. Pivka 1980, p. 15.
  7. a et b Pivka 1980, p. 32.
  8. Pivka 1980, p. 20.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]