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Église Saint-Barthélemy de Rion-des-Landes

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Église Saint-Barthélemy
de Rion-des-Landes
Image illustrative de l’article Église Saint-Barthélemy de Rion-des-Landes
Église Saint-Barthélemy de Rion-des-Landes
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église
Rattachement Paroisse Notre-Dame-du-Midadour
Diocèse d'Aire et Dax
Début de la construction XIIe – XIIIe siècle
Fin des travaux XIXe siècle
Style dominant Roman et néogothique
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Ville Rion-des-Landes
Coordonnées 43° 56′ 03″ nord, 0° 55′ 19″ ouest

Carte

L'église Saint-Barthélemy est une église paroissiale catholique située dans la commune de Rion-des-Landes, dans le département français des Landes et le diocèse d'Aire et Dax.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'histoire commence avec une première chapelle dédiée à Notre-Dame construite au XIe siècle[1].

Au début des 300 ans de l'occupation anglaise à la suite du mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri II Plantagenêt, cette chapelle fut remplacée au tournant du XIIe et du XIIIe siècle par une église forteresse romane dont subsiste le portail roman actuel[2],[3].

Cette église forteresse édifiait sur un tertre naturel, se composait d'un vaisseau unique qui se prolongeait du chevet actuel jusqu'à l'emplacement du portail néo roman bâtie au cours du XIXe siècle. L'ensemble du vaisseau étaient sans ouverture, surélevés de créneaux et percés par de nombreuses meurtrières. Il était surmonté par un donjon clocher carré de trois étages percée de meurtrières et d'une autre tour servant de prison. Le portail se trouvait au nord à la base du clocher. La forteresse était entourée d'une enceinte de murs crénelés de cinq mètres de haut et d'un mètre d'épaisseur avec une tour quadrangulaire de trois étages qui protégeait la porte à ça base. Le cimetière était à l'intérieur de l'enceinte fortifiée[2],[4],[5].

Vers 1380, une cloche y est attribuée. C'est la plus ancienne cloche recensée dans les Landes[5].

Rion et son église nommés «Lo Loc d'Arrion et la Gleysia», ont connu de nombreux sièges durant la guerre de Cent Ans et étaient souvent nommés dans les traités de paix entre la France et l'Angleterre[6].

Rion comptait une deuxième église dédiée à saint Martin fondée aussi au XIIe siècle sous le nom latin de Sanctus Martinus de Arrione selon le cartulaire de la cathédrale de Dax (le Liber rubeus). Cette église et son cimetière existait encore selon un testament du 5 janvier 1646 trouvé par Pierre Cuzacq, et par lequel un habitant de Rion demande à être inhumé « dans le cimetière de l'église St-Martin du dit Rion. » Elle se trouvait dans le quartier de Saint Martin, il s'étendait à partir du quartier de Pégaoule et toute le long de la route de Beylongue[7].

Renaissance[modifier | modifier le code]

Entre le XVe et le XVIe siècle, l'église est reconstruite dans un style gothique avec trois sacristies qui étaient accolées à l'abside, une chapelle hors-œuvre dédiée à Notre-Dame qui était accolée à la nef et avec une rotonde au rez-de-chaussée du clocher abritait les fonts baptismaux et une chapelle dédiée à Saint-Roch, le tout donnant une forme ogivale à l'édifice. La nef est rebâtie avec le bas-côté nord comportant les deux baies ogivales, ainsi que le clocher qui est reconstruit avec une flèche en bois de 36 mètres recouverte d'ardoise. L'église comptait également 3 autres autels dédiés à saint Barthélemy, saint Jean et saint Michel[3],[2],[5].

Avec son clocher en pointe et ses créneaux au dessus de la nef, l'église de Rion ressemblait à l'architecture actuelle l'église Notre Dame de Magescq[5].

Révolution française, la Terreur[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution, la dime en grain s'y montait à 4 750 livres et le curé en avait les neuf dixièmes, il avait aussi le dixième de la dîme des agneaux, chevreaux et abeilles[3].

Sur ordre du district de Tartas, donc de la République, la municipalité fit l'inventaire des biens de la paroisse en 1792, et officiellement ont donné au district les objets en argent, d'un poids de vingt livres et seize once. Dans les faits, l'argenterie est restée sur place[3],[4].

L'église en violet, avec son enceinte fortifiée au début du XIXe siècle.

C'est dans l'église qu'ont eu lieu les premières séances municipales et les premières élections[3].

Le 10 mai 1793, la république réquisitionne les cloches des églises afin de les convertir en canons. Le district de Tartas réquisitionne 2 cloches à Rion, laissant la cloche de l'horloge de 1720, et la cloche du XIVe siècle[2].

En 1794 le culte cessa dans toute la France. Le 11 mars l'église fut renommée "Temple" est y était célébré le culte de la Raison. Les 5 autels furent détruits et les débris laissés sur place[3].

Le 17 nivôse de l'an II de la République, soit le 5 janvier 1795, le commissaire D'Arnaudin du district Tarusate, tient une vente aux enchères sur la place publique de Rion. Sont vendus tout le mobilier, les statues et les objets de culte de l'église dont l'argenterie, ainsi que les débris des 5 autels qu'il nomme "les restes des dépouilles du fanatisme". Seule la chaire à prêcher résiste aux révolutionnaires[3],[2].

Les réaménagements du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Dès 1802, avec le rétablissement du culte, les marguillers successifs s'attachent à remeubler l'église dont seuls les derniers débris des autels sont présents à l'intérieur. Grâce à l'appel à la générosité et à la piété, de nouveaux objet de culte sont achetés, en 1825 fut construit l'autel dédié à saint Barthélemy par des Italiens, en 1827 l'autel dédié à saint Roch[2],[3].

En 1832 le cimetière, qui se trouvait dans l'enceinte fortifiée de l'église, est déplacé à son emplacement actuel (le cimetière Nogaro). En 1834 on rénove le clocher en bois et on détruit les fortifications. Avec ses pierres sont pavées les rues du bourg et est construite une maison commune[3],[4].

En 1837, à peine le clocher rénové que celui-ci fut frappé par la foudre, qui l'incendia complètement[2].

Plus tard en 1847, on fait un appel à la générosité et à la piété des habitants, pour remplacer la cloche de l'horloge de 1720. La charité publique surpassa les attentes tellement que fut décidé de fondre deux cloches. Ces deux cloches furent fondues au pied de l'église le 11 novembre. L'horloge est changée en 1862[3].

L'église gothique en 1866, coté nord. Dessin de l'architecte Gustave Alaux.

L'accroissement de la population (passée de 1.200 habitants sous la Révolution à 2.263 en 1861) et l'état de ruine du clocher font ressentir dès le milieu du siècle le besoin d'une rénovation et d'un agrandissement. Le conseil municipal vote un crédit de 90.000 francs et approuve en mai 1867 le projet présenté par l'architecte bordelais Gustave Alaux, architecte de l'église Saint-Pierre de Morcenx bourg en 1863. Les travaux, estimés à la somme de 80.343 francs 39 centimes, sont adjugés pour 72.308 francs 97 centimes et sont confiés à l'entrepreneur Jules Lespessailles, de Tartas[3],[2].

Le chantier commence en mai 1868 par la destruction des trois sacristies qui étaient accolées à l'abside, de la chapelle hors-œuvre dédiée à Notre-Dame, de la rotonde au rez-de-chaussée du clocher ( qui abritait les fonts baptismaux et la chapelle Saint-Roch), ainsi que la partie ouest de la nef située devant le clocher. Ensuite le portail romain d'origine est déplacé sur la façade ouest du clocher, de nouveaux chapiteaux viennent l'entouré posé sur des colonnes de marbre rose, il est ensuite accompagné par l'édification du grand porche néo roman. Le bas-côté nord gothique est agrandi vers l'ouest et ajouré d'un portail ornemental néo roman. Le mur sud est percé afin de construire le bas-côté sud identique au bas-côté nord. Le clocher monumental en pierre de taille est reconstruit au-dessus de la première travée de la nef et sont installés les vitraux du chœur. Le chantier dont le décompte final porte la dépense à 91.404 francs et 58 centimes, est mené à bien en 1872, après une brève interruption due à la guerre franco-prussienne[3],[2].

Le dernier remaniement intervient en 1894, avec l'ajout, par l'architecte bordelais Paul Minvielle, d'une tribune sur la première travée de la nef, dont le rez-de-chaussée devient ainsi un vestibule ou une avant-nef. De 1892 à 1897, le décorateur local J. Ducournau couvre les murs et voûtes de peintures ornementales (supprimées à la fin du XXe siècle)[2],[4].

En perçant les murs intérieurs de l'église, ont été découverts un grand nombre de vases en terre, dont l'ouverture était tournée ver la nef. Ces échées avaient été mis intentionnellement dans ce mur pour augmenter la sonorité du vaisseau. De plus les murs des combles de la nef portent des traces des cheminées qui durent servir à faire cuire des aliments pour la garnison et peut-être à faire bouillir des liquides à jeter sur les assaillants[8],[5].

Les dernières rénovations[modifier | modifier le code]

L'église au début du XXe siècle.

En 1918, on construit le monument aux morts, le premier de la commune.

Une restauration de l'intérieur est effectuée en 1968, on repeint les murs avec des couleurs vives (orange, bleu, rouge, vert…) pour correspondre à la mode du moment, on change le maitre autel avec celui actuel qui est d'un seul bloc de granit. On enlève les prie-Dieu et autres chaises personnelles que l'on remplace par les bancs actuels[9].

Au début du XXI siècle, l'édifice était noir de pollution et la flèche commençait à pencher. En 2005-2006 datent la restauration de l’extérieure de l'église qui fut réalisé par la Municipalité Rionnaise. Ils supprimeront la clôture à piliers de pierre et la grille ouvragées qui délimitaient un enclos autour de l'édifice[2].

De même en 2009, se déroulera la restauration intérieure de l'église par l'Association 'les Amis de l’Église St-Barthélémy' : peintures à la chaux, réfection de l'électricité avec pose de plusieurs lustres, sonorisation, nettoyage et restauration de l'orgue avant de la placer en tribune[2].

Et pour finir, en 2019, l'Association 'les Amis de l’Église St-Barthélémy' acquiert une icône représentant Saint Barthélémy, réalisée par l'iconographe Marie-Cécile Froment, accrochée dans le chœur[1].

Architecture[modifier | modifier le code]

Le monument mélange le style néo-roman avec le porche et le clocher-tour, et le style néo-gothique pour le chevet. Il est majoritairement bâti en moellon calcaire enduit sauf exception de la façade occidentale, du porche, du clocher, des encadrements des baies et des contreforts qui sont en pierre de taille. Les pierres blondes sont issue des carrières de Beylongue et les colonnes de marbre rose viennent de la carrière de Campan dans les Hautes-Pyrénées[2].

Le remarquable portail roman du XIIe siècle est le seul vestige de l'église romane primitive. Il développe l'essentiel du mystère chrétien, il comporte le tympan et les quatre premiers chapiteaux. Le tympan montre le Christ en majesté inscrit dans une mandorle, assis sur un trône de gloire et entouré des quatre évangélistes : saint Matthieu (l'ange), saint Jean (l'aigle), saint Marc (le lion) et saint Luc (le taureau). Le tympan est surmonté de voussures. Leurs cinq ornements (torsades, étoiles, perles, tores, bandelettes) représentent la beauté et la joie de la vie avec Dieu. Sur le premier chapiteau de droite, l'enfant Jésus est présenté au Temple. Le motif représenté sur le second chapiteau n'est pas attesté. Le premier chapiteau de gauche représente la fuite en Égypte et le massacre de Bethléem. Le second développe le thème de la Résurrection à travers l'allégorie de Daniel dans la fosse aux lions[10],[11].

Les autres chapiteaux néo roman du porche date de 1868, eux et l'ensemble de l'important décor sculpté de l'édifice sont exécuté par le sculpteur Vincent Saint-Sébastien[12].

Les murs de l'église primitive ont été arrondis pour former les colonnes soutenant la nef principale et les bas-côtés. Le bas-côté nord et la nef sont gothique et datent du XVe siècle, le bas-côté sud de 1868[2].

Mobilier[modifier | modifier le code]

La plus vieille cloche des Landes datant vers 1380.

Le chœur est de style néo-gothique, il se compose de 3 verrières de 1868 réalisées par le maître verrier Bordelais Isidore Pomès. Voici leur signification [13]:

  • Vitrail côté nord : Saint Mathieu et saint Luc avec Dieu le Fils dans le trèfle.
  • Vitrail du milieu : Saint Pierre et saint Paul avec Dieu le Père dans le trèfle.
  • Vitrail côté sud : Saint Jean et saint Marc avec le Saint Esprit sous la forme d'une colombe dans le trèfle.

Les vitraux symboliques des bas-côtés nord sud, les plus près des autels, sont fabriqués et posés en 2010 par la verrière dacquoise Brigitte Nogaro[14].

Il y a trois autels [15],[16]:

  • L'autel en marbre côté nord date de 1868, est dédié à saint Joseph.
  • L'autel en marbre côté sud date de 1868, est dédié à la Vierge Marie.
  • l'autel de chœur date de 1968, il s'agit d'un seul bloc de granite de Cauterets.

L'orgue a été réalisé par la maison Pesce à Pau en 1972[17].

Le clocher-tour abrite l'horloge de 1862 et un ensemble de 2 cloches fondues en 1847 sur lesquelles sont gravés "Santa-Maria" et "Sanctus-Bartholomeus", ainsi qu'une cloche du XIVe siècle[18].

Objets classés[modifier | modifier le code]

L'église possède 2 objets classés :

- la chaire à prêcher à double escalier en bois sculpté datant du XVIIIe siècle, réalisée par le menuisier ébéniste Pierre Floché (1656-1746), elle est remaniée au XIXe siècle. Inscrite au titre d'objet le 18 juin 2020[19].

- une cloche en bronze datant du Moyen Âge, son profil en "pain de sucre" et son inscription en lettres onciales permet de la dater du XIVe siècle, elle est la plus vieille cloche du département. Son pourtour supérieur est orné de fleurs ("marguerite") et de l'inscription en lettres onciales "AVE [fleur] MARIA [fleur] ORA CITA [fleur] PLENA ANS", que l'on peut traduire en "je vous salue marie, priez pour l'enfant d'un an".

Survivante des guerres et de la révolution, elle est classée le 5 juin 2003[20].

Un extrait de la frise du pourtour supérieur, avec écrit "Ave Maria", séparé d'une fleur.

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Église Saint-Barthélémy à Rion-des-Landes - Office de Tourisme du Pays Tarusate - Le cœur des Landes (40) », sur www.lecoeurdeslandes.com (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j k l m et n Maisonnave Jean-Philippe, Église paroissiale Saint-Barthélemy, Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel (lire en ligne)
  3. a b c d e f g h i j k et l Césaire (1858-1945) Auteur du texte Daugé, Rion-des-Landes : son histoire / l'abbé Césaire Daugé,..., (lire en ligne)
  4. a b c et d Janette Duboscq-Lamarque, Rion des Landes, Regard sur le passé 1900 à 1939, Tome I
  5. a b c d et e Xavier de (1858-1930) Auteur du texte Cardaillac, Églises fortifiées landaises / par Xavier de Cardaillac, (lire en ligne)
  6. Pierre Cuzacq, Les grandes Landes de Gascogne : études historiques et géographiques, (lire en ligne).
  7. L'Aquitaine historique et monumentale : monographies locales illustrées. T. 2 / publiées par MM. Dufourcet, Taillebois et G. Camiade, 1890-1893 (lire en ligne)
  8. L'Aquitaine historique et monumentale : monographies locales illustrées. T. 2 / publiées par MM. Dufourcet, Taillebois et G. Camiade, 1890-1893 (lire en ligne)
  9. Janette Duboscq-Lamarque, Rion des Landes Regards sur le passé 1960-2000 Tome III
  10. Maisonnave Jean-Philippe, Portail occidental, Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel (lire en ligne)
  11. Église Saint-Barthélemy de Rion-des-Landes, panneau de présentation consulté sur site en septembre 2011.
  12. Maisonnave Jean-Philippe, Chapiteaux et frises du porche, Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel (lire en ligne)
  13. Maisonnave Jean-Philippe, Ensemble de 3 verrières à personnages (Saint Pierre et saint Paul, Saint Matthieu et saint Luc, Saint Jean et saint Marc) et de 2 verrières décoratives du chœur (baies 0 à 4), Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel (lire en ligne)
  14. Maisonnave Jean-Philippe, Ensemble de 2 verrières symboliques des collatéraux : Annonciation, Assomption (baies 5 et 6), Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel (lire en ligne)
  15. Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe, Ensemble de l'autel de la Vierge (autel, 2 gradins, tabernacle, statue de Notre-Dame de Lourdes), Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel (lire en ligne)
  16. Maisonnave Jean-Philippe, Ensemble de l'autel de saint Joseph (autel, 2 gradins, tabernacle, statue de saint Joseph à l'Enfant), Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel (lire en ligne)
  17. « Orgue de Rion-des-Landes, Église Saint-Barthélémy - A.D.OR.A », sur orgue-aquitaine.fr (consulté le ).
  18. Maisonnave Jean-Philippe, Ensemble de 2 cloches, Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel (lire en ligne)
  19. Maisonnave Jean-Philippe, Chaire à prêcher, Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel (lire en ligne)
  20. Maisonnave Jean-Philippe, Cloche, Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Césaire Daugé, Rion-des-Landes : son histoire, Bergerac, Imprimerie Générale du Sud-Ouest, (lire en ligne)

Article connexe[modifier | modifier le code]