Émile Boeswillwald
Émile Boeswillwald | |
Présentation | |
---|---|
Naissance | Strasbourg |
Décès | 6e arrondissement de Paris |
Nationalité | France |
Activités | attaché à la Commission des Monuments historiques en 1840 Inspecteur général des Monuments historiques |
Œuvre | |
Réalisations | Château de Pontchartrain Cathédrale Saint-Étienne de Toul Abbaye Saint-Germer-de-Fly |
modifier |
Émile Boeswillwald (1815 - 1896) est un architecte français. Il succéda à Prosper Mérimée comme inspecteur général des Monuments Historiques et collabora avec Eugène Viollet-le-Duc.
Biographie
Émile Boeswillwald naît à Strasbourg le 2 février 1815[1]. Il apprend le métier de tailleur de pierre, poursuivant son apprentissage à Munich, en 1836. Il étudie ensuite l'architecture dans l'atelier de Henri Labrouste et à l'école des Beau-Arts en 1837. Après des études à Munich, il entra à Paris dans l'atelier de Henri Labrouste. Il produisit également des séries de dessins aquarellés sur les soldats du Premier Empire, dans les années 1890-91.
Il exposa aux Salons de 1839, 1841, 1842, 1844 et 1855. Le peintre Léon Bonnat a représenté son ami en 1890[2]. En 1860, Boeswillwald fut nommé inspecteur général des monuments historiques. de ce fait, il devint membre de la commission des monuments historiques et du conseil des Bâtiments civils.
Émile Boeswillwald décéda à Paris le 20 mars 1896[1]. Son fils, Paul Boeswillwald, fut aussi architecte et son petit-fils, Émile Artus, peintre.
Son Œuvre
- vers 1793: supervision de la restauration de laBasilique Saint-Maurice d'Épinal
- 1835 - 1890 : restauration de l'abbatiale de l'abbaye de Mouzon
- 1888 : transformation du Château de Pontchartrain pour les Dreyfus;
- Restauration de la Cathédrale Saint-Étienne de Toul auquel succèdera son fils, Paul;
- restauration de l'église de Vignory;
- restauration de l'abbaye de Saint-Germer de Fly;
- restauration de la Cathédrale Notre-Dame de Laon;
- restauration de la Sainte-Chapelle.
Publications
- Co-auteur avec René Cagnat et Albert Ballu : Timgad, une cité africaine sous l'Empire romain, Paris, 1895-1905, E. Leroux, (consultable sur Gallica).
Généalogie descendante
- Émile Boeswillwald épouse Philippine Spitz (1817-1905), leurs enfants:
- Paul Boeswillwald (1844-1931) (qui suit).
- Jules (1848-1925)
- Paul épouse Marguerite Louise Langlois (1849-1925), leurs enfants:
- Émile Artus Boeswillwald, (1873-1918)
- Louise Philippine (1875-1881)
- Louis Ernest (1877-1918)
- Jean-Paul (1881-1960)
- Marguerite (1884-1920)
- Marie Louis Alice (1886-1911)
Distinctions[1]
- Médaille de seconde classe au salon, en 1849 ;
- Chevalier de la légion d'honneur, en 1853 ;
- Officier de la légion d'honneur, en 1865 ;
- Commandeur de la légion d'honneur, en 1889.
Notes
- BOESWILLWALD Émile, Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle sur elec.enc.sorbonne.fr (École des chartes).
- Cette œuvre, conservée dans une collection particulière et reproduite dans le catalogue de l'exposition Émile Artus Boeswillwald, p. 5.