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« Juriste » : différence entre les versions

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A l'heure d'une discussion avancée sur le rapprochement des professions du droit, d'autres espèrent que le modèle prétendu des EUA n'emportera pas notre raison... un modèle des EUA, bien réel cette fois, ayant déjà emporté notre économie toute entière vers l'absurdité d'un capitalisme financier ayant perdu tout son sens, sans que le droit n'ait véritablement joué son rôle de régulateur, justement.
A l'heure d'une discussion avancée sur le rapprochement des professions du droit, d'autres espèrent que le modèle prétendu des EUA n'emportera pas notre raison... un modèle des EUA, bien réel cette fois, ayant déjà emporté notre économie toute entière vers l'absurdité d'un capitalisme financier ayant perdu tout son sens, sans que le droit n'ait véritablement joué son rôle de régulateur, justement.


La Fédération des Juristes de France a contribué aux travaux de la commission Darrois, et a ouvert la voie d'un rapprochement fédéral entre toutes les professions du droit, afin d'éviter une aliénation de chaque profession, ou la disparition de certains ; notamment, le juriste d'entreprise : professionnel chargé de l'analyse des risques et de la prévention, pour sauvegarder l'intérêt de nos entreprises.
La Fédération des Juristes de France a contribué aux travaux de la commission Darrois<ref>[http://www.fedjf.fr/ site officiel de la Fédération des Juristes de France]</ref>, et a ouvert la voie d'un rapprochement fédéral entre toutes les professions du droit, afin d'éviter une aliénation de chaque profession, ou la disparition de certains ; notamment, le juriste d'entreprise : professionnel chargé de l'analyse des risques et de la prévention, pour sauvegarder l'intérêt de nos entreprises.


Cette contribution, dont le champ d'analyse est beaucoup plus vaste, traite de toutes les professions du droit autour de leur qualité de "juriste", et a fait l'objet d'une publication :"Pour une grande profession du droit garante des expertises, et des équilibres de l'Etat de droit". Les débats se poursuivent, à l'heure où la commission Darrois va rendre son rapport.
Cette contribution, dont le champ d'analyse est beaucoup plus vaste, traite de toutes les professions du droit autour de leur qualité de "juriste", et a fait l'objet d'une publication :''Pour une grande profession du droit garante des expertises, et des équilibres de l'Etat de droit''<ref>[http://www.thebookedition.com/pour-une-grande-profession-du-droit-s-serres-s-bouquet-e-daboville-p-13498.html ''Pour une grande profession du droit garante des expertises, et des équilibres de l'Etat de droit'']</ref>. Les débats se poursuivent, à l'heure où la commission Darrois va rendre son rapport.


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

Version du 6 avril 2009 à 17:26

Un juriste est un professionnel qui étudie, développe, et applique la loi. Il exerce cette profession au terme de plusieurs années d'études en faculté ou école de droit. En Europe, il exercera au minimum en étant titulaire d'une licence mais plus souvent d'un master voire d'un doctorat (schéma LMD).

Profils de juristes

Aisance écrite et orale, sens de la psychologie, esprit analytique et de synthèse, disposant souvent d'une excellente mémoire, le juriste exerce sa connaissance du droit par une connaissance approfondie des branches du droit qu'il pratique et qu'il met à jour par une formation continue et une veille juridique permanente. Il peut embrasser la carrière de professeur de droit, d'avocat, magistrat, notaire, ou juriste en entreprise, en collectivité territoriale, ou encore dans le milieu associatif. Le mot juriste est d'origine latine: iuris, droit. Un juriste alors selon l'esprit du droit romain est une personne iuris dictio, une personne qui dit le droit.

Une profession réglementée

Le juriste a par son grade universitaire capacité à exercer une profession réglementée où un minimum de formation est requis par la loi nationale ainsi que des exigences déontologiques dites de moralité.

En France, l'article 26 de la loi n°90-1259 du 31 décembre 1990 (modifiant le titre II de la loi n° 71-1130 du 31/12/1971) a posé le principe que : "Nul ne peut, directement ou par personne interposée, à titre habituel et rémunéré, donner des consultations juridiques ou rédiger des actes sous seings privés pour autrui ..." s'il ne remplit pas certaines conditions de moralité et de diplôme".

En France, cette condition de diplôme est une licence en droit selon l'article 26 de la loi n°90-1259 du 31 décembre 1990

La qualité de juriste en France et à l'international

Le terme est largement utilisé aux États-Unis, mais a au Royaume-Uni et dans les autres pays du Commonwealth une utilisation particulière. Dans la plupart des pays d'Europe, toute personne diplômée en droit est qualifiée de juriste, terme générique des professionnels du droit indépendamment de leurs fonctions.

Le terme est parfois assimilé à celui de conseiller juridique, appellation qui a disparu à la suite de l'absorption de cette profession par la profession d'avocat en 1991 ; l'expérience de ces anciens conseillers juridiques (profession prétorienne) devenus avocats conseils, par absorption, est variable et certains ne sont pas titulaire d'une licence en droit (condition légale dorénavant). Ils illustrent la période de transition issue de la transformation de l'exercice du droit par tout individu qui en fait le choix, vers l'exercice du droit réservé à des professionnels qualifiés. Malheureusement derrière ce but louable affiché, dans le souci de mieux garantir leurs droits aux citoyens, des questions financières ont pesé dans la mise en place de la fusion en 1991, et pèsent encore aujourd'hui. On peut déplorer également que la fusion de 1991 n'ait pas organisé la formation continue suffisante (équivalence Licence, minimum) et adaptée (en universités) pour permettre à certains de ces anciens conseillers juridiques d'atteindre un niveau de qualification suffisant, notamment en droit pénal des affaires.

Un juriste est dit "Junior" s'il a une expérience de praticien de moins de deux ans, "confirmé" à partir de 5 ans, et "senior" au-delà. Etant entendu que ces appréciations peuvent varier suivant la nature de l'expérience et l'autonomie dont a disposé le juriste en question (seul face aux problématiques juridiques à gérer, ou dans une équipe ; docilité et soumission à un supérieur hiérarchique, ou indépendance d'esprit et esprit critique).

Pratiques, statuts et évolutions

En France, on compte des auxiliaires de justices comme les avocats qui ont la charge de plaider pour leur client ou encore les officiers publics tels que les notaires, huissiers , sans oublier ceux relevant du service public de la justice (magistrat), et des milliers d'autres juristes qualifiés qui ne sont pas forcément soumis à une organisation ordinale (ordre des avocats,etc.).

Le juriste, quelle que soit sa formation (avocat, notaire, huissier, magistrat etc), peut aussi choisir d'exercer en tant qu'employé, et les professionnels qualifiés d'un Master 2 en droit doivent obligatoirement exercer en tant que salarié.

La fonction juridique interne rend nécessaire une connaissance fine des rouages de la structure dans laquelle on exerce, et des problématiques juridiques liées à ce fonctionnement unique et à l'activité concernée : juriste d'entreprise, d'administration (spécialistes du droit public), syndical (spécialistes du droit du travail, du droit social). En termes anglo-américains, il est souvent assimilé à un "in-house lawyer", à la différence des "external counsel" qui sont souvent désignés par avocats (barristers).

D'aucuns souhaiteraient reproduire un modèle de fusion entre fonction juridique interne et fonction juridique externe, qu'ils considèrent comme étant le modèle des EUA ; or, cette approche apparaît infondée puisqu'il existe bien deux statuts différents aux EUA, et aucune référence ne démontre à ce jour qu'une telle fusion de statut aboutirait à un meilleur système, comparé aux systèmes actuels français ou anglais (ce dernier comptant une profession distincte de la profession d'avocat, celle de Solicitor qui est un spécialiste de la rédaction, reconnu avec autant d'égards que le premier).

A l'heure d'une discussion avancée sur le rapprochement des professions du droit, d'autres espèrent que le modèle prétendu des EUA n'emportera pas notre raison... un modèle des EUA, bien réel cette fois, ayant déjà emporté notre économie toute entière vers l'absurdité d'un capitalisme financier ayant perdu tout son sens, sans que le droit n'ait véritablement joué son rôle de régulateur, justement.

La Fédération des Juristes de France a contribué aux travaux de la commission Darrois[1], et a ouvert la voie d'un rapprochement fédéral entre toutes les professions du droit, afin d'éviter une aliénation de chaque profession, ou la disparition de certains ; notamment, le juriste d'entreprise : professionnel chargé de l'analyse des risques et de la prévention, pour sauvegarder l'intérêt de nos entreprises.

Cette contribution, dont le champ d'analyse est beaucoup plus vaste, traite de toutes les professions du droit autour de leur qualité de "juriste", et a fait l'objet d'une publication :Pour une grande profession du droit garante des expertises, et des équilibres de l'Etat de droit[2]. Les débats se poursuivent, à l'heure où la commission Darrois va rendre son rapport.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes