Église orthodoxe autocéphale ukrainienne (1942-1944)
Pour les articles homonymes, voir Église orthodoxe autocéphale ukrainienne.
| Église orthodoxe autocéphale ukrainienne (Українська Автокефальна Православна Церква) | |
| Autocéphalie ou autonomie | |
|---|---|
| déclarée | 1942 |
| Territoire primaire | Ukraine |
| Rite | byzantin |
| Langue(s) liturgique(s) | ukrainien |
| Calendrier | julien |
modifier  |
|
L'Église orthodoxe autocéphale ukrainienne est une Église orthodoxe.
En 1941, le métropolite de l'Église orthodoxe polonaise, Dionysius (Valdeyn), plaida pour l'élimination de la scission non canonique créée à l'initiative du pouvoir soviétique. Cependant, les autorités allemandes sont entrées en contact avec les "autonomes" et ont promu leurs activités.
Dans le même temps, le métropolite Dionysius rétablit la réintégration de quatre diocèses ukrainiens: Polissya (Alexandre), Lutsk (Polycarpe), Kamenetzka (Oleksiy) et Zhytomyr (il n'y avait alors aucun seigneur). Dans les plans du métropolite, Dionysius devait organiser l’unification des terres ukrainiennes sous occupation allemande en une seule église et créer une église autocéphale ukrainienne orthodoxe sur le sol de Tomos en 1924. Mais compte tenu de l'attitude impopulaire et hostile du régime d'occupation à l'égard du mouvement ukrainien en général et de l'église en particulier, les plans n'ont pas été réalisés.
Par décret du , le métropolite Dionysius a approuvé l'évêque de Polycarpe en tant qu'administrateur de "l'Église autocéphale orthodoxe dans les terres libérées de l'Ukraine" en lui accordant le rang d'archevêque. De là commence le début de l'existence de l'église ukrainienne autocéphale orthodoxe. Son statut canonique est la juridiction de l'archevêque Polycarpe basée sur le lien avec le métropolite Dionysius - le premier héritier de l'église locale reconnue par toutes les églises orthodoxes (à l'exception de la ROC).
En septembre 1941, le Conseil de l'Église orthodoxe ukrainienne, composé de toutes les paroisses restaurées de la ville, a été créé à Kiev. Il a notamment obtenu l'autorisation des autorités de la ville pour l'ouverture de la cathédrale Saint-Vladimir. En décembre de la même année, Mgr Panteleimon Rudik, évêque, est arrivé à Kiev. Son activité a permis à la plupart des églises et à tous les monastères existants de s'installer dans l'église autonome, tandis que les autocéphales sont restés à la cathédrale Saint-André et aux églises de Solomianka et de Demiivka.
