Émilie-Julienne de Schwarzbourg-Rudolstadt

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Émilie Julienne de Schwarzbourg-Rudolstadt
Portrait d'Ämilie Juliane von Schwarzburg-Rudolstadt
Titre de noblesse
Comtesse
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Père
Albert-Frédéric de Barby-Mühlingen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sophie-Ursule d'Oldenbourg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Christiane-Élisabeth de Barby-Mühlingen (d)
Antonie Sibylle de Barby-MühlingenVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfant
Autres informations
Maître
Œuvres principales
Bis hierher hat mich Gott gebracht (d), Wer weiß, wie nahe mir mein Ende (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Émilie (Amilie, Emilie, Æmilie) Julienne comtesse de Schwarzbourg-Rudolstadt (née comtesse de Barby et Mühlingen) est une poétesse majeure de la musique sacrée. Elle naît le au château de Heidecksburg à Rudolstadt, en Thuringe, et meurt le dans les mêmes lieux.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ämilie Juliane von Schwarzburg-Rudolstadt naît le au château de Heidecksburg à Rudolstadt, où ses parents, le comte Albert Friedrich de Barby et Mühlingen (de) et son épouse Ursula, née von Oldenburg-Delmenhorst, se sont réfugiés chez l'oncle d'Amélie, le comte Louis-Gonthier Ier de Schwarzbourg-Rudolstadt (1581-1646) pendant la guerre de Trente Ans. Son père meurt en 1641 et sa mère en 1642 ; Aemilie Juliane est ensuite élevée par son oncle et sa tante (et marraine), avec les quatre enfants du couple, trois filles et un garçon. Elle reçoit à ce titre l'enseignement du poète Ahasverus Fritsch et écrit des poèmes en allemand et en latin dès l'âge de quatorze ans. Le , elle épouse son cousin, le comte Albert-Antoine de Schwarzbourg-Rudolstadt. Un fils naît en 1667 et une fille en 1668, mais celle-ci meurt au bout de trois jours. En 1672, ses trois belles-sœurs succombent à une épidémie de rougeole. Amélie, de santé fragile, se réfugie dans la piété, les œuvres envers les nécessiteux et la composition de cantiques. Elle meurt le au château de Heidecksburg à Rudolstadt.

Aemilie Juliane de Schwarzburg-Rudolstadt a écrit près de 600 hymnes, dont le Bis hierher hat mich Gott gebracht, repris par Johann Sebastian Bach pour ses cantates BWV 27, 84 et 166.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Geistliche Lieder. Rudolstadt 1683
  • Geistliches Weiber-Aqua-Vit, Das ist, Christliche Lieder und Gebete, Vor, bey und nach Erlangung Göttlichen Ehe-Segens, Wie auch Bey andern darbey sich begebenden Fällen zu gebrauchen: Aus Landes-Mütterlichen Hertzen, Mund und Hand Ihren Landes-Kindern zu erwünschter, kräftiger Erbauung aus Gottes H. Wort zubereitet und mit getheilet. Rudolstadt: Fleischer, 1683
  • Tägliches Morgen- Mittags- und Abendopfer. Rudolstadt 1685
  • Allerley Specerey Zum süssen Geruch Für dem Herrn, Das ist: Geistliche Reim- Gebet- und Seufftzerlein: Für all und jede Personen, auf allerhand im gemeinen Leben fürfallende Begebenheiten gerichtet. Rudolstadt: Urban, 1714
  • Kühlwasser In grosser Hitze des Creutzes und der Trübsal, Oder Christliche Creutz-Lieder, Gebet und Sprüche. Rudolstadt 1685, 2. Aufl. 1714
  • Der Freundin des Lammes Geistlicher Braut-Schmuck Zu Christlicher Vorbereitung Auf die Hochzeit des Lam[m]es: In Lieder, Gebete und Seuffzer abgefasset und mitgetheilet; Mit einem Vorbericht, In welchem von dem Liede: Wer weiß, wie nahe mir mein Ende: Nöthige Erinnerung geschiehet. Leipzig: Gollner, 1714
  • Der Freundin des Lammes geistlicher Braut-Schmuck: welcher von derselben zu christlicher Vorbereitung auf die Hochzeit des Lammes, in Lieder, Gebete und Seuffzer verfasset, und im Jahr 1714. zum erstenmahl zum Drucke übergeben, auf Verlangen aber … vermehret und in Ordnung gebracht worden. Rudolstadt: Löwe, 1742
    • Der Freundin des Lammes … Theil 1, Benebst einem Vorbericht, in welchem von dem Liede: Wer weiß wie nahe mir mein Ende &c. nöthige Erinnerung geschiehet. 1742
    • Der Freundin des Lammes … Theil 2, Der Freundin des Lammes täglicher Umgang mit Gott. 1742
  • Beicht- und Abendmahlsbüchlein: Aus den Buss- und Comunion-Andachten. Berlin: W. Schultze, 1870
  • Allerhand poetische Gedancken. 1702-06

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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