To a Southern Slaveholder

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To a Southern Slaveholder (littéralement, « À un propriétaire d'esclaves du Sud ») est une lettre ouverte écrite par l'abolitionniste Theodore Parker, en 1848, à un esclavagiste fictif du sud des États-Unis. Parker apostrophe ce dernier, relevant ses contradictions: alors qu'en tant que chrétien, il justifie l'esclavage en s'appuyant sur l'Ancien Testament, parole de Dieu, il refuse les rites de ce même Ancien Testament, comme le Shabbat par exemple, en arguant que le Christ les a abrogés au nom du même Dieu[1].

Parker invite alors son destinataire à bien voir que le christianisme ne consiste pas à croire aux histoires rapportées dans l'Ancien Testament, mais à aimer son frère comme soi-même et à aimer Dieu de tout son cœur[2]. Il conclut en relevant qu'il n'a lui-même rien à gagner à l'abolition de l'esclavage, si ce n'est quelques noms d'oiseaux qu'on lui adressera, et qu'il ne tient pas son correspondant pour son ennemi[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « So as a Christian, you appeal to the Old Testament for your authority to hold slaves. […] Now, you say, I suppose, that the ritual laws of the Old Testament came from God but were repealed by Christ, who also spoke by the command of God »
  2. « Dear sir, Christianity does not consist in believing stories in the Old Testament, about Noah's curse and all that, but in loving your brother as yourself, and God with your whole heart. »
  3. « I have nothing to gain personally by the abolition of slavery, and have, by opposing that institution got nothing but a bad name. I shall not count you my enemy, but am truly your friend. »

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