Youkounkoun

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Youkounkoun
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Géographie
Pays
Région
Préfecture
Subdivisions
Ithiou (d)
Kidack (d)
Ourack (d)
Ouyane (d)
Youkounkoun centre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Fonctionnement
Statut
Géolocalisation sur la carte : Guinée
(Voir situation sur carte : Guinée)

Youkounkoun est une ville et une sous-préfecture de Guinée, rattachée à la préfecture de Koundara et la région de Boké, située à quelques kilomètres de la frontière sénégalaise.

Géographie[modifier | modifier le code]

Relief[modifier | modifier le code]

La localité est bordée, au sud et à l'est, en direction de Mali et Kédougou (Sénégal), par une chaîne de collines peu élevées, mais au relief très varié, constitué par les derniers contreforts du massif du Fouta Djallon[1].

Climat[modifier | modifier le code]

Youkounkoun possède un climat de savane de type Aw selon la classification de Köppen, avec une température annuelle moyenne de 29,3 °C et des précipitations d'environ 926,2 mm par an, beaucoup plus abondantes en été qu'en hiver.

Population[modifier | modifier le code]

Les recensements administratifs pratiqués à l'ère coloniale permettent de connaître le nombre d'habitants à Youkounkoun sur plusieurs années : 747 (1943) : 657 (1944) ; 835 (1945) ; 694 (1947). En 1945, la densité de la population y est de 5 hab/km2. Youkounkoun était alors un village un peu artificiel, car les fonctionnaires et leurs familles y formaient une communauté d'environ 200 personnes, tandis qu'autour d'eux vivaient des commerçants et des artisans venus d'ailleurs[2].

En 2016, le nombre d'habitants est estimé à 8 357, à partir d'une extrapolation officielle du recensement de 2014 qui en avait dénombré 7 814[3].

Les habitants sont principalement des Coniagui, Diakhanké mais également des Bassari, des Badiaranké et des Peuls y vivent également de longue date[4].

Youkounkoun dans la culture[modifier | modifier le code]

Les principales cultures rencontrées dans cette localité sont le yindjé, sampathé et le tchiva de la communauté Coniagui mais également le Soli communément appelé Djimaboulo de la communauté Diakhanké qui est une période qui marque le début de la responsabilité des jeunes à travers une grande cérémonie qui réunit tous les fils et ressortissants pour une période d'un mois.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Monique de Lestrange, « Contribution à l'étude de l'anthropologie des Noirs d'AOF. II. Anthropométrie de 1023 Coniagui, Bassari, Badyaranké et Fulakunda de Guinée française », Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, tome 1, fascicule 1-3, 1950, p. 100 [lire en ligne]
  2. Monique de Lestrange, « La population de la région de Youkounkoun en Guinée française », in Population, no 4, 1950, p. 645-646, [lire en ligne]
  3. République de Guinée, Institut national de la statistique, Annuaire statistique 2016, p. 50 [1]
  4. M. de Lestrange, « Contribution à l'étude de l'anthropologie des Noirs d'AOF », op. cit., p. 99

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]