XYZ (revue)

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XYZ
Pays Drapeau du Canada Canada
Langue Français
Périodicité Trimestriel
Date de fondation 1985
Éditeur Jacques Richer
Ville d’édition Montréal

Directeur de la rédaction David Bélanger
Site web https://xyzrevue.com

XYZ, la revue de la nouvelle, fondée en 1985 (au même moment que la maison XYZ éditeur par Gaëtan Lévesque et Maurice Soudeyns), est une revue trimestrielle qui se consacre exclusivement, comme son nom l'indique, au genre de la nouvelle. Au gré des publications, de nombreux auteurs prestigieux côtoient de jeunes auteurs dans ses pages. Grâce à de fréquents numéros thématiques - par exemple: nouvelliers bretons, parfums, menaces, laideur, chambre à louer -, son contenu se renouvelle sans cesse et assure une exploration de tous les lieux possibles et mouvants de l'imaginaire. Son collectif de rédaction, composé de nouvelliers chevronnés, contribue à sa qualité littéraire; fidèle aux lois du genre, l'espace de la revue est un endroit privilégié pour l'étude des formes de la nouvelle.[non neutre]

Chaque numéro réserve ses dernières pages à une section critique dans laquelle les lecteurs peuvent découvrir les derniers recueils de nouvelles parus au Québec et dans le reste de la francophonie.

Chaque année depuis 1990, son concours de nouvelles est ouvert à tous les écrivains francophones résidant au Canada ou citoyen canadien résidant à l’étranger. Gagnant toujours en popularité auprès des jeunes nouvelliers, le concours a souvent permis à des lauréats de publier un texte pour la première fois.

La revue XYZ est financée par le Conseil des Arts du Canada et le ministère des affaires culturelles du Québec. Elle est membre de l'Association des éditeurs de périodiques culturels québécois (AEPCQ) et de la Société de développement des périodiques culturels québécois.

Le , la directrice de publication, Vanessa Courville, démissionne après avoir découvert qu'une des nouvelles publiées dans le numéro d' a pour chute une agression sexuelle[1]. Cette démission entraîne un débat portant notamment sur la censure[2], l'instrumentalisation idéologique de la littérature[3], et les conséquences de la représentation des agressions sexuelles dans des œuvres littéraires[4].

Notes et références

  1. « Refusant la banalisation du viol, Vanessa Courville quitte la revue XYZ », ActuaLitté,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « «XYZ»: il n’a jamais été question de censure », sur Le Devoir (consulté le )
  3. « «XYZ» s’interdit d’instrumentaliser la littérature à des fins idéologiques », sur Le Devoir (consulté le )
  4. « Représentation du viol en littérature: pour dire quoi? », sur Le Devoir (consulté le )

Autres :