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Ovis steatopyga

Le mouton à queue grasse (Ovis steatopyga)[1] est un type de mouton domestique (Ovis aries) originaire de l'est africain[2] ou de Syrie[1]. Il se caractérise par sa large queue et son arrière-train. L'aire géographique de cette race ovine s'étend à la Chine occidentale, l'Asie centrale, l'Afrique du nord et de l'est[2], le Moyen-Orient[1].

Description[modifier | modifier le code]

De taille variable, cette race est relativement grande avec des individus mesurant au moins 0,60 m. Son élargissement de la base de la queue la caractérise. Cette particularité est liée à l'accumulation de graisse sous la peau de la queue[1]. La toison absente est remplacée par un pelage[2].

Races[modifier | modifier le code]

  • Yungti : absence de cornes et d'oreilles, originaire de Chine[1].
  • Yemen : originaire du Moyen-Orient[1].
  • Barbarine : originaire d'Afrique du nord[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

On trouve les premières mentions de cette race dans les antiques villes d'Uruk (3000 av. J.-C) et d'Ur (2400 av. J.-C) sur des navires en pierre et des mosaïques. Une autre référence se trouve dans la Bible (Leviticus 3:9).

Au XIIe siècle, le gavage de ces animaux a été pratiqué dans certaines régions du monde arabo-musulman en vue d'obtenir une graisse huileuse[3]. L'extraction de cette graisse a pu se faire en fendant la queue de l'animal puis en suturant la plaie après avoir récupéré la matière animale[3]. Depuis le milieu du XXe siècle, l’engraissement du mouton à queue grasse du Proche-Orient n’est plus pratiquée[4].

En 1871, un individu est présenté lors de l'exposition internationale de Londres[5].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Le livre de la ferme et des maisons de campagne. Tome 1,Edition 4 / par une réunion d'agronomes, de savants et de praticiens. Direction M. Pierre Joigneaux, (lire en ligne), p. 733-734
  2. a b et c Meyer, « Dictionnaire des sciences animales », sur dico-sciences-animales.cirad.fr, Montpellier, France, Cirad (consulté le )
  3. a et b « Domestications animales, dimensions sociales et symboliques - VIIe colloque international HASRI - Villeurbanne - 21-23 novembre 2002 », Ethnozootechnie, Société française d'ethnozootechnie (France), no 71,‎ , p. 140 (lire en ligne)
  4. Olivier D’hont, « Aïda Kanafani-Zahar, Le Mouton et le mûrier. Rituel du sacrifice dans la montagne libanaise », L’Homme. Revue française d’anthropologie,‎ , p. 482 (ISSN 0439-4216, lire en ligne, consulté le )
  5. « Journal officiel de la République française », sur Gallica, (consulté le ), p. 4598