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L’affaire Séralini est une opération de communication organisée autour d'une étude scientifique, sur la toxicité du Roundup et d'une souche OGM de maïs, qui prétendait montrer des effets nocifs sur des rats de laboratoire. L'affaire commence lorsque le biologiste français Gilles-Éric Séralini, premier auteur de l'étude sur le point de paraître en septembre 2012 dans la revue scientifique à comité de lecture Food and Chemical Toxicology, s'accorde avec des journaux de la presse généraliste française sur la façon de communiquer les résultats allégués, notamment en interdisant des regards externes.

Une « mise en scène médiatique » est orchestrée par une agence de communication, qui propose à des journalistes français l'exclusivité sur ces résultats sur le point d'être publiés. Elle entraîne une forte agitation médiatique et politique. Ces résultats très controversés et la mise en scène médiatique qui les a accompagnés ont entraîné une réponse de nombreux scientifiques et institutions. L'étude est qualifiée par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) comme étant d'une « qualité scientifique insuffisante »[1].

Malgré son retrait controversé en novembre 2013 de la revue Food and Chemical Toxicology, cet article a toutefois eu un très fort impact médiatique au niveau international dans le cadre de la controverse relative aux organismes génétiquement modifiés (OGM).

En avril 2018 une triple expertise française mène à la conclusion que les OGM Mon 810, NK 603 (traité ou pas avec du Roundup, formulation glyphosate de Monsanto) n'ont aucun effet toxique, que ce soit en 90 jours ou deux ans.