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Kub[modifier | modifier le code]
Introduction[modifier | modifier le code]
Kub, de son vrai nom Adel Djebali, est un artiste français né en région parisienne en 1974.
| Nom de naissance |
Adel Djebali |
|---|---|
| Nationalité |
Française |
| Genre artistique |
Alquarism |
|---|
Longtemps focalisé sur l’art de rue autour de son quartier, Kub c’est aussi pris de passion pour l’art sous toutes ses formes en visitant plusieurs les nombreux musées parisiens, pourtant bien loin de son cadre de vie d’origine.
Ce fut finalement sa quête identitaire et spirituelle qui le poussa en savoir plus et à s’intéresser à la religion musulmane mais aussi à toutes les sciences religieuses pour pouvoir les relier aux sciences mathématiques, à la culture et aux codes de l’islam. Durant une longue introspection et fort de toutes les connaissances acquises dans ces différents domaines, il décida d’en faire un art et de s’y consacrer : l’Alquarism.
Alquarism et sources d’inspiration[modifier | modifier le code]
Alquarism[modifier | modifier le code]
L’alquarism est un courant artistique unissant les sciences, la religion, la culture et les codes du Coran. L’artiste n’a donc pas simplement un objectif esthétique mais cherche aussi à susciter un débat, un questionnement autour de ses oeuvres pour pousser les spectateurs à chercher par eux-mêmes et à donner du sens à ce qu’ils voient au delà du simple aspect physique.
Les sciences, le nombre d'or et la suite de Fibonacci[modifier | modifier le code]
Kub utilise énormément le nombre d’or ou divine proportion dans ses oeuvres, car chacune d’entre elles demande plusieurs semaines voire plusieurs mois de recherches et de mise en place pour aboutir au résultat souhaité. L’emploi du nombre d’or permet d’obtenir des proportions parfaites en géométrie ou encore en arithmétique, il en est de même dans les tableaux de Kub. Liée elle aussi au nombre d’or, la suite de Fibonacci est représentée et utilisée à de multiples reprises et se remarque sur les oeuvres par la présence de cette forme spiralaire si particulière.
Le lien avec la religion musulmane, et plus particulièrement avec la localisation de la Mecque et de la Kaaba, ont été de nombreuses fois explicitées et débattues. En effet, le nombre d’or intervient à de multiples reprises dans le Coran mais aussi dans le positionnement de ses deux lieux par rapport aux pôles de la Terre.
L’importance de la Kaaba et du Coran[modifier | modifier le code]
La Kaaba apparaît dans les oeuvres de Kub sous la forme d’un cube, généralement centré et souvent recouvert d’ardoise. A l’origine de couleur noire et dorée, elle revêt de multiples couleurs dans les représentations de l’artiste et apparaît en relief sur les tableaux. Kub fait aussi référence au Coran et ses versets dans ses travaux, parfois de manière très subtile et implicite pour mener le spectateur à sa propre analyse sur l’œuvre en question. Cependant, des numéros de sourates se retrouvent de manière régulière dans les oeuvres de Kub et sont un point de départ pour mieux comprendre son travail et la signification des oeuvres.
Matériaux utilisés et la prégnance de l’ardoise[modifier | modifier le code]
L’ardoise est un des matériaux les plus utilisés par Kub car selon lui, la matière minérale est vivante qui rend donc un côté vif à ses oeuvres. Les montagnes tiennent aussi une grande place dans le Coran, l’ardoise étant considérée comme la peau de la montagne ce qui permet de relier l’homme, la nature et le Coran.
Les cristaux Swarovski sont aussi utilisés et incrustés dans certaines de ses oeuvres pour mettre en avant des éléments spécifiques, ainsi que l’or 24 carats ou des dorures en référence à la richesse, particulièrement à la richesse du continent africain dont Kub est originaire.
L’Afrique et son histoire[modifier | modifier le code]
L’Afrique et son histoire sont aussi des thèmes récurrents de Kub, en particulier pour mentionner l’histoire de cet immense terre et les abus dont le peuple africain a souvent été victime ainsi que pour mettre en lumière certaines figures historiques dont on parle peu dans le monde occidental comme Mansa Moussa, un empereur Malien du XIIe siècle considéré encore aujourd’hui comme l’homme le plus riche ayant jamais existé sur Terre qu’il a mis en avant dans une de ses oeuvres.
« La perfection n’est pas la quête»[modifier | modifier le code]
Kub insiste sur l’utilisation des sciences, de la géométrie et des mathématiques dans ses oeuvres mais n’est pas pour autant dans une quête de perfection : l’emploi de machine ou d’imprimante laser pour composer ses oeuvres n’existe quasiment pas, l’immense majorité de ses oeuvres sont faites à la main sans assistance mécanique et toutes sont uniques, même si certains tableaux au même thème ont eu plusieurs versions.
Autres inspirations[modifier | modifier le code]
Il serait réducteur de limiter l’inspiration de Kub à ces quelques domaines. En effet, l’artiste s’inspire aussi de marques connues et de ce qui l’entoure au quotidien. Le fil conducteur restera cependant le goût pour la performance technique et l’innovation, ce qui permet à Kub de relier cela à son univers et à l’alquarisme dans lequel se mélange art, technique et sciences.
Collaborations[modifier | modifier le code]
La ville de Bagneux[modifier | modifier le code]
En 2016, Kub et Stephane Toubeau ont travaillé ensemble pour revisiter l’écusson de la ville. Depuis, l’écusson est toujours visible à la mairie de Bagneux.[1]
Richard Mille et Jean-François Charnier[modifier | modifier le code]
Féru de technologie et de marques à la pointe dans leur domaine de compétence, Kub s’est intéressé à l’horlogerie et a choisi Richard Mille, la marque d’horlogerie de luxe, comme inspiration et collaboratrice. En partenariat avec Jean-Francois Charnier, ancien conservateur d’origine jurassienne et actuel directeur scientifique au musée duLouvre Abou Dabi fondé en 2017, les trois acteurs de ce projet ont travaillé sur le thème du temps, réunis par leur passion pour la finesse et la minutie de l’horlogerie de luxe dans laquelle technique, savoir-faire et élégance se mêlent, ce qui a inspiré des oeuvres qui seront exposées prochainement au Musée du Louvre Abu Dhabi.
Jordan et le Quai54[modifier | modifier le code]
Collaboration de Kub avec le Quai54 (partenaire exclusif de Jordan en France) et Jordan autour de Michael Jordan et du street basketball.
Cet état d’esprit fait référence au milieu social dont Kub est originaire mais aussi à l’excellence et au perfectionnisme qui fascinent l’artiste et l’inspirent puisqu’il rend hommage à un basketteur hors-normes. Le Quai54 est l’événement street basket incontournable à Paris, qui a lieu aux pieds de la Tour Eiffel tous les ans, il est même le plus gros événement de street basketball au monde. La dix-huitième édition aura lieu en 2022.
Certains basketteurs de la Team Jordan NBA participent à l’événement et se déplacent pour ce tournoi.
Dstyle et Bugatti[modifier | modifier le code]
Kub a donc réalisé des oeuvres inspirées de Bugatti pour leur maîtrise de l’ingénierie automobile
ainsi que leur sens de l’esthétique et leur renommée mondiale.
Lors du centenaire de la mythique voiture noire de la marque (un modèle 57 SC Atlantic) en 2020, Kub, Dstyle et Bugatti ont collaboré ensemble pour symboliser le mystère de sa disparition dans les années 1920 au travers d’une oeuvre contemporaine.
Le tableau, réalisé en 2019, célèbre la revisite de la mythique voiture disparue.
Milieu sportif[modifier | modifier le code]
Kub a aussi collaboré avec des personnalités du monde sportif issues du même milieu que lui et ayant des origines similaires. Il a réalisé des tableaux pour des footballeurs encore actifs comme Karim Benzema ou retraités comme Nicolas Anelka, sous forme d’hommage à ces joueurs qu’il apprécie et admire pour leur talent et leur sens du perfectionnisme dans leur domaine de prédilection. Les deux joueurs à la renommée mondiale ont participé à la création et à la personnalisation de leurs oeuvres.
eL Seed[modifier | modifier le code]
eL Seed est venu soutenir son ami Kub lors d’un gala de charité le 27 mai aux Salons Hoche de Paris au profit d’une association caritative. Chacun a proposé quelques unes de leurs créations aux enchères.
- « Archives numériques des Archives communales de Bagneux », sur archives.bagneux92.fr (consulté le )