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Utilisateur:EME RomainC/Brouillon

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Enclosure[modifier | modifier le code]

Il existe aussi une origine économique dans la crise des rentes seigneuriales, dès le début du XVIe siècle en Europe.[1] Par la découverte et la colonisation du Nouveau Monde, l'afflux des métaux précieux provoque une hausse des prix générale. Cependant, les rentes seigneuriale ne suivent pas cette inflation, car les montants sont fixées à l'avance dans les chartes de commune. La réaction des seigneurs fut de chercher des méthodes pour ajuster à la hausse ces rentes seigneuriales. Le phénomène d'enclosure fut un des moyens politiques choisies en Angleterre. L'expropriation et la clôture de biens communaux par la force seigneuriale permis de les soustraire au régime juridique précédent des droits d'usage. et de les placer dans la codification du domaine seigneurial. Cette usurpation fait écho aux transformations passées en Angleterre et en France, avec le remplacement de la seigneurie à serfs par la seigneurie à cens.

Les seigneurs français effectuèrent ce même mouvement d'enclosure, par l'appropriation des bois. Les droits d'usage furent progressivement supprimés (cueillette des herbes et des fruits, chasse, coupe de bois, ramassage de bois mort,...), forçant à payer des amendes et à braconner pour continuer ces pratiques nécessaires à la vie rurale des habitants. Les bois, ainsi propriété exclusive du seigneur, furent d'ailleurs nommés en "forêt" et constitua une source de rentes par les amendes.

Les censives connurent aussi une appropriation, en les plaçant dans le régime juridique du domaine seigneurial, représentant ainsi près de la moitié des terres cultivées en 1789. Les terres usurpées furent louées par les seigneurs sous formes de fermage ou de métayage.

Enfances de Classe, Bernard Lahire[modifier | modifier le code]

"En rencontrant les personnes ayant été fréquemment en contact avec chaque enfant durant ses premières années de vie, on se donne les moyens de reconstruire l'ensemble des relations d'interdépendance qui ont contribué à délimiter son horizon culturel et social : les goûts, les compétences, les intérêts, les attitudes, etc., qui ont pu être développés par lui dépendent en effet des types d'incitations et se sollicitations, directes ou indirectes, auxquelles il a été habitué [...] plus ou moins harmonieuses ou contradictoires avec des personnes aux propriétés objectivés et incorporés délimités."

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  1. Marie CORNU, Fabienne ORSI, Judith ROCHFELD (dir.), Dictionnaire des biens communs, Paris, PUF, p.506-511