Utilisateur:Daniel AC Mathieu/Brouillon12

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Note contenant les références des materials de la conférence de Saint-Pétersvourg de juin 2017[1].

Ainsi des projets de lutte contre le SIDA sont entrepris par les autorités russes qui accentuent la surveillance épidémiologique, le dépistage et le traitement. Il y a également des campagnes d’information publique et un renforcement des services des laboratoires en termes de sécurité.L’État russe a octroyé 7,1 milliards de roubles (environ 258 millions de dollars) pour la prévention et la lutte contre le SIDA[2].  Une grande partie de cette somme, 5,1 milliards de roubles (soit 185 millions d’USD) pour acheter les médicaments antirétroviraux dont peuvent bénéficier actuellement quelque 30 000 séropositifs alors que seuls 7 millions de dollars sont dépensés pour la prévention[3].On estime quand même le nombre de personnes qui sont dépistées chaque année depuis 1987 à plus de 20 millions[4].Mais le moyen le plus efficace reconnu aujourd'hui reste le préservatif, utilisé par 92 % des travailleuses du sexe[4].Du point de vue des professionnels de la santé certains médecins refusent catégoriquement de soigner les séropositifs, car ils n’ont pas une connaissance suffisante face à ce virus puis ils sont très sceptiques.En mode de prévention, en 2008, 82 % des écoles offraient une éducation sur le VIH et le SIDA[4].


Chez les toxicomanes[modifier | modifier le code]

L’épidémie se concentre essentiellement parmi les utilisateurs de drogues injectables (plus de 80 % des cas de VIH notifiés pour lesquels le mode de transmission est connu). Les taux de prévalence du VIH parmi ces utilisateurs approchent les 65 % dans certaines villes. On estime que le nombre d’utilisateurs de drogues injectables est compris entre 1,5 et 3,5 millions dans le pays[5].

Chez les professionnelles du sexe[modifier | modifier le code]

Une proportion significative des utilisateurs de drogue est impliquée dans la prostitution, formant ainsi une passerelle qui permet à l’épidémie de VIH de se répandre dans la population générale[5]. Entre 5 et 15 % des professionnels du sexe seraient infectés par le VIH, proportion atteignant 48 % pour les professionnels du sexe qui s’injectent de la drogue[6].

Chez les hétérosexuels[modifier | modifier le code]

En 2014, 43% des nouveaux cas sont dus à des rapports hétérosexuesl, selon le chef du Centre fédéral russe de lutte contre le SIDA[7].

Chez les homosexuels[modifier | modifier le code]

En 2009, 6 % des porteurs du virus étaient homosexuels, et l'homosexualité n'est pas la cause principale des nouvelles infections[5]. Seul 1% des nouvelles infections est liée à des comportements homosexuels, selon le chef du Centre fédéral russe de lutte contre le sida[7].

De la mère à l’enfant[modifier | modifier le code]

En 2009, parmi les femmes enceintes qui n’avaient pas été testées auparavant admises dans des maternités de Saint-Pétersbourg, 6,5 % ont été trouvées séropositives au VIH[5]. En Kalmoukie, où prédomine le bouddhisme, la tradition veut que l'allaitement de l'enfant se prolonge jusqu'à un âge où ses dents ont poussé. D'où un risque élevé de contamination par morsure du sein, selon le professeur Edouard Karamov, chef du laboratoire de virologie à l'université d'État de Moscou[8].

Chez les détenus[modifier | modifier le code]

Les établissements pénitentiaires sont le siège d’une importante prépondérance de maladies infectieuses dont le SIDA qui proviendrait des toxicomanes. La séroprévalence du VIH parmi les prisonniers serait comprise entre 2 % et 4 %[6].

  1. (ru) Оганесян Э.Э., Папоян А.С., Арзаканян В.Г., Международная научно-практическая конференция АКТУАЛЬНЫЕ ВОПРОСЫ ВИЧ-ИНФЕКЦИИ. ЖЕНЩИНЫ И ВИЧ - Материалы конференции, Saint-Pétersbourg, Editions «Человек и его здоровье»,‎ , 386 p. (ISBN 978-5-9908987-4-5), ЭФФЕКТИВНОСТЬ ПРОФИЛАКТИКИ ПЕРЕДАЧИ ВИЧ ОТ МАТЕРИ РЕБЕНКУ В АРМЕНИИ (C. 307)
  2. Pokrovski, M. (2008). Sida en Russie, l’épidémie progresse, malgré un important financement.  Le Monde.
  3. Le Monde, M. Pokrovski, « Sida en Russie, l’épidémie progresse, malgré un important financement », 21/11/2008.
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  7. a et b http://www.liberation.fr/planete/2014/07/16/en-russie-les-deces-lies-au-sida-progressent-faute-de-prevention_1064864
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