Union des tireurs de Lituanie

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Union des Tireurs de Lituanie
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Pays
Drapeau de l'Union des Tireurs de Lituanie.
Siège à Vilnius

L’Union des Tireurs de Lituanie (en lituanien : Lietuvos Šaulių Sąjunga) est une organisation paramilitaire bénévole d'auto-défense[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Elle fut fondée le , au lendemain de la Première Guerre mondiale, quand les Lituaniens étaient engagés dans plusieurs guerres d'indépendance contre les Bolcheviques russes, d'autres forces russes, les Allemands et les Polonais.

L'Union des tireurs était la plus forte et populaire [Quoi ?][réf. nécessaire] avant l'occupation soviétique en [2]. Les tireurs était les défenseurs de l'État, formés dans l'art militaire. Après l'occupation, les Soviétiques ont immédiatement dissous l'organisation, arrêté et exécuté beaucoup de tireurs.

Durant la Seconde Guerre mondiale, certains tireurs ont commis des crimes de guerre contre les civils juifs et polonais. Ils étaient aussi utilisés par les Nazis comme gardiens dans les camps de concentration et de mort.

Durant l'occupation soviétique, les tireurs ont mené la résistance armée contre les Soviétiques[3].

Après le rétablissement de l’indépendance en 1990, l'Union des tireurs a aussi été rétablie, mais n'a pas eu la même popularité qu'avant guerre. En 2014, durant le conflit militaire dans l'Ukraine de l'Est, des milliers de nouveaux membres ont adhéré à l'Union des tireurs[4],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (lt) « Lietuvos šaulių sąjunga - Lietuvos Šaulių Sąjunga », sur Lietuvos Šaulių Sąjunga (consulté le ).
  2. « La République de Lituanie 1918-1940 », sur valstybingumas.lt (consulté le ).
  3. « La résistance des Lituaniens contre le pouvoir soviétique », sur micheldestot.fr (consulté le ).
  4. Dalia PLIKUNE, « Lituanie : La menace russe fait grandir un groupe paramilitaire », sur yahoo.com, Yahoo Actualités, (consulté le ).
  5. « Ukraine : un cessez-le-feu à portée de main », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).