Une cause perdue

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Une cause perdue
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
russe : Propachtchee delo
Langue Russe
Parution
dans Le Compagnon no 11

Une cause perdue (en russe : Propachtchee delo) est une nouvelle d’Anton Tchekhov, parue en 1882.

Historique[modifier | modifier le code]

Une cause perdue est initialement publiée dans la revue russe Le Compagnon, no 11, du , sous le pseudonyme Antocha Tchekhonte[1].

C’est une nouvelle humoristique et noire sur les relations hommes femmes.

Résumé[modifier | modifier le code]

Un jeune homme a rendez-vous avec une jeune fille. Il se prépare minutieusement, car c’est le jour où il va se déclarer. Elle est riche et amoureuse de lui ; lui est pauvre et, à défaut d’amour, il place de grands espoirs dans les trente mille roubles de la dot.

Quand il lui avoue son amour, elle acquiesce, ils s’embrassent, l’union est scellée. Sauf que pris d’un accès subit d’honnêteté, il lui avoue qu’il est fier de sa pauvreté et qu’il prédit un avenir de privations pour le couple.

La jeune fille réfléchit, le remercie de sa franchise, éclate en sanglots et lui avoue qu’il n’est pas question pour elle de vivre pauvrement et de manger de la soupe aux choux : elle préfère les bécasses et les gâteaux. Elle le quitte sur le champ.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Françoise Darnal-Lesné, Dictionnaire Tchekhov, Paris, L'Harmattan, , 322 p. (ISBN 978-2-296-11343-5), p. 44

Édition française[modifier | modifier le code]