Théodora de Thessalonique

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Théodora de Thessalonique
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Étape de canonisation

Théodora, née à Égine en Grèce en 812, morte le à Thessalonique, moniale à Thessalonique, est avec sa fille Théopiste une sainte des Églises catholique et orthodoxe, fêtées localement le 5 avril en Occident et aussi les 3 août et 29 août en Orient.

Biographie[modifier | modifier le code]

Théodora est issue d'une famille religieuse, fille d'un prêtre, Antoine. Son frère est diacre et sa sœur nonne au couvent d'Égine. Sa mère Chrysanthe meurt à sa naissance, et son père la place auprès de sa marraine Anna qui l'élève dans la foi. Elle est fiancée à sept ans[1], et après le mariage Théodora donne naissance à trois enfants, dont un seul survivra. Après la mort de son frère tué lors d'un raid des Arabes sur Égine, Théodora, son époux et leur fille Théopiste quittent l'île pour Thessalonique. Elle a environ 25 ans quand son mari meurt (837). Elle se rend alors avec sa fille au couvent Saint-Étienne pour prendre l'habit monastique. Selon sa supérieure, Anna, Théodora montre une grande obéissance, de l'humilité, de la frugalité et accompli un travail acharné. Elle vit dans la même cellule que sa fille, et les deux femmes sont condamnés à observer le silence pendant quinze ans par leur supérieure, qui estime que Théodora exprime trop ses sentiments maternels.

C'est après sa mort que des miracles se produisent. Le jour de ses funérailles, Démétrios, un diacre indisposé par des problèmes intestinaux depuis neuf mois, l'embrasse sur le front et recouvre la santé. L'après-midi même, un homme malade du nom de Jean l'embrasse à son tour et est guéri. Au cours de la translation de ses reliques un an après sa mort, le corps de la sainte est resté intact. Peu de temps après cette découverte, les miracles ont commencé. La plupart sont liés à des huiles de guérison inexplicablement émises par les icônes, le sarcophage et une lampe placé sur sa tombe en l'église Saint-Étienne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Vincent Déroche et Corinne Jouanno, « Éducation des filles et représentations des femmes », dans Sophie Métivier (dir.), Économie et société à Byzance (VIIIe – XIIe siècle) : textes et documents, Publications de la Sorbonne, 2007, p. 196 (extraits).

Sources[modifier | modifier le code]

Liens[modifier | modifier le code]