Tam-Tam (cabaret)

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Le Tam-Tam (acronyme des trois pays du Maghreb, « Tunisie, Algérie, Maroc ») est un cabaret situé rue Saint-Séverin, dans le quartier latin des années 1940 jusqu’au tournant des années 1980[1]. Il appartenait à Mohammed Ftouki, le père de la chanteuse Warda et accueillait de nombreuses vedettes de la chanson arabe, comme Safia Chamia et Farid El Atrache[2].

En 1956, après le déclenchement de la guerre d'Algérie, des armes destinées au FLN sont découvertes par la police dans le cabaret. L'établissement est fermé et la famille Ftouki expulsée.

Les et , le Tam-Tam a rouvert ses portes le temps d'un spectaclemusical — auquel il offre son nom —, proposant des chansons de Warda, Cheikh El Hasnaoui, Salim Halali ou Cheikha Remitti[3].

Notes et références

  1. Voir la liste des salles de spectacles parisiennes disparues.
  2. Christophe Ayad, « Les mille et une voies de Warda », Libération,‎ (lire en ligne)
  3. Extraits du spectacle « Cabaret Tam Tam » voir en ligne.