Sosucam

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 4 décembre 2021 à 06:50 et modifiée en dernier par Bile rene (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Sosucam
Création 1964
Forme juridique Société Anonyme
Siège social Yaoundé
Activité Agro-alimentaire Sucrerie
Partenaires Somdiaa
Effectif 7000 (3ième employeur au Cameroun)

La Sosucam (Société sucrière du Cameroun) est la principale société sucrière du Cameroun. La société est une filiale à 74% du groupe français Somdiaa[1], dirigé par Alexandre Vilgrain[2], et à 26% par l'État du Cameroun[3].

Histoire

Vue aérienne des plantations de Mbandjock.
Usine à Nkoteng.

Elle est implantée à Mbandjock et Nkoteng, dans la Haute-Sanaga, où sont exploitées les deux sucreries sur une plantation de 18 700 hectares de canne à sucre[4]. Elle a été dirigée plusieurs années par le camerounais Louis Yinda.

Produits

Ses activités principales sont la culture de la canne à sucre, la transformation industrielle, la raffinerie de sucre et le conditionnement en morceaux, Doypack, sachet 1 kg et bûchettes de sucres blanc et blond.

Le sucre de la Sosucam est commercialisé depuis 2009 sous la marque « Princesse Tatie ».

Elle fournit les pays comme le Tchad, les usines brassicoles du Cameroun telles les Brasseries du Cameroun, Guinness[5].

Chiffres clés

Foyer des Jeunes Sosucam à Nkoteng.

Le siège social, créé en 1964, se trouve à Yaoundé. L'entreprise est certifiée ISO 9001.

En 2009, la Sosucam était le troisième employeur du Cameroun avec plus de 7 000 salariés saisonniers et 1 500 permanents[4]. La société est une filiale du groupe français Société d'Organisation de Management et de Développement des Industries Alimentaires et Agricoles (Somdiaa) S.A avec 72,72% d’actions, soit de 13.925.000.000 francs Cfa au capital.

Elle se plaint de la contrebande de 5 000 tonnes de sucre qui passent par les frontières poreuses avec le Nigeria[5]. D'un autre côté, des riverains se sont déjà plaints des produits chimiques pulvérisés dans les champs et des eaux usées rejetées[6]. La société est autonome pour sa production d'électricité avec 4 Mwh d’énergie produite à partir des déchets de canne à sucre.

Notes et références

  1. Investir au Cameroun Télécom, Banque, Energie, Com, Média, Droit, Assurances, Gestion publique, Tourisme Economie, « Somdiaa change le top management de sa filière camerounaise Sosucam, en annonçant la retraite de L. Yinda, PDG depuis 18 ans », sur Investir au Cameroun (consulté le )
  2. « Youtube : Propos de Ernest Vilgrain »
  3. « Cameroun - Sosucam, filiale camerounaise de Somdiaa, compte produire 130 000 t de sucre au cours de la campagne 2018-2019 », sur www.businessfrance.fr (consulté le )
  4. a et b « La Société sucrière du Cameroun (Sosucam) est un concentré de plus de 100 métiers référencés - Médiaterre », sur www.mediaterre.org (consulté le )
  5. a et b « Cameroun - Sosucam, filiale du français Somdiaa, a vendu 53 000 tonnes de sucre aux unités industrielles en 2016 », sur www.businessfrance.fr (consulté le )
  6. (en) « Cameroun/Nkoteng: Le torchon brûle entre Sosucam et les riverains | Business & Human Rights Resource Centre », sur www.business-humanrights.org (consulté le )