Saverland v Newton

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Saverland v. Newton (1837) est une affaire juridique (en) dans laquelle le Britannique Thomas Saverland intente une poursuite contre Caroline Newton, qui a mordu la partie gauche du nez de ce dernier après qu'il a tenté d'embrasser de force cette dernière lors d'une soirée de fin à Holborn[1],[2]. Le juge statue en défaveur du plaignant, affirmant que « lorsqu'un homme embrasse une femme contre son gré, elle est entièrement justifiée de lui mordre le nez si cela lui chante[trad 1],[3],[4]. »

L'existence de cette affaire n'est pas répertoriée dans aucune archive de cour connue. On en trouve trace que dans les journaux de l'époque, dont un article publié dans le Bell's Weekly Messenger (en) le en pages 6 et 7[5].

L'affaire est considérée comme étant un précédent de traitement juridique du harcèlement sexuel, spécifiant l'importance de la notion de consentement et de la justification de l'utilisation de la force en cas de non-respect de celui-ci[1],[6].

Notes et références

  1. (en) « When a man kisses a woman against her will, she is fully entitled to bite his nose off, if she so pleases. »
  1. a et b « La «Loi du baiser» », sur Le Devoir.
  2. « The History of the Kiss. », New York Times,‎ , BR16 (lire en ligne, consulté le ) :

    « There is a case cited in the English courts, as far back as 1837, when Thomas Saverland brought an action against Miss Caroline Newton. Saverland tried to kiss Caroline, 'by way of a joke,' and Caroline bit off a piece of his nose. The defendant was acquitted, and the Judge laid down the law that, 'when a man kisses a woman against her will, she is fully entitled to bite off his nose, if she so pleases,' 'and eat it up, if she has a fancy that way,' added a jocular barrister half aloud. »

  3. « MIDDLESEX SESSIONS. The Law of Kissing », The Sydney Gazette and New South Wales Advertiser (NSW : 1803-1842),‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « sans titre », Bell's New Weekly Messenger, London,‎ , p. 11.
  5. Maggie Koerth-Baker, « Ten important kisses in history », CNN, (consulté le ) : « 3. The kiss that proved no means no ».