Rue Porte de la Monnaie
| Rue porte de la Monnaie | |
 La Porte de la monnaie depuis la rue Porte de la Monnaie | |
| Situation | |
|---|---|
| Coordonnées | 44° 49′ 56″ nord, 0° 33′ 47″ ouest |
| Pays |  France |
| Région | Nouvelle-Aquitaine |
| Département | Gironde |
| Ville | Bordeaux |
| Début | Quai de la Monnaie |
| Fin | Place Léon-Duguit Rue du Hamel |
| Morphologie | |
| Type | Rue |
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La rue porte de la Monnaie est située à Bordeaux, dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
La rue débute quai de la Monnaie et se termine place Léon-Duguit et rue du Hamel.
La rue est surnommée rue gourmande avec l'ouverture de plusieurs commerces à l'initiative de Jean-Pierre Xiradakis[1], le patron du restaurant La Tupina[2].
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Elle porte ce nom car l’Hôtel de la Monnaie était à une extrémité de la rue.
Historique[modifier | modifier le code]
La rue porte de la Monnaie se dénommait initialement « rue des Arlots », pendant la domination anglaise, Harlot signifiant en anglais une prostituée.
Cette appellation se trouve déjà dans un acte de 1317, puis au milieu du XIVe siècle avec la « rua deüs Harlots ». Cette « rue des Arlots » est citée dans un manuscrit en latin, elle est alors décrite « comme une rue étroite, partant de la grave de la rivière »[3].
Après trois siècles passés sous le gouvernement anglais, Bordeaux redevient française en 1453, le terme infamant d'Harlot est supprimé, la voie est dénommée « rue anglaise ».
En 1757, l’Hôtel de la Monnaie est construit à une extrémité de la rue[4]. Par ailleurs, les jurats de Bordeaux acceptent la proposition de l’intendant Tourny d'édifier la Porte de la Monnaie, celle-ci est construite entre et . L'hôtel de la Monnaie et la porte de la Monnaie sont construits par l'architecte entrepreneur Jean Alary d'après les plans de l'architecte André Portier. La construction de ces deux équipements publics s'accompagne d'un agrandissement de la rue avec la réalisation de nouvelles habitations certaines d'après les plans d'André Portier[5]. La nouvelle dénomination est alors « grande rue de la Monnoye », puis « rue de la Monnaie » et enfin en 1901, elle devient « rue porte de la Monnaie ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- La rue gourmande de Bordeaux Aquitaine online, 3 décembre 2011
- AFP, "Tue-Cochon": une tradition paysanne en plein centre-ville Le Nouvel Observateur, 23 mars 2014
- Bordeaux : quand la rue Porte-de-la-Monnaie était celle des prostituées Sud-Ouest, 25 octobre 2011
- Hôtel de la Monnaie
- Robert Coustet, Le nouveau viographe de Bordeaux : guide historique et monumental des rues de Bordeaux, Mollat, , 564 p. (ISBN 978-2-35877-002-6 et 2-35877-002-7), p. 419
