Prieuré de Bernardfagne
Ancien prieuré de Bernarfagne | |||
Ordre | Ordre de Saint-Guillaume | ||
---|---|---|---|
Fondation | Vers 1155 pour l'ermitage d'origine, 1248 pour le prieuré | ||
Fermeture | 1797 | ||
Diocèse | Diocèse de Liège | ||
Personnes liées | Adélard de Roanne, fondateur de l'ermitage d'origine | ||
Style(s) dominant(s) | XVIIe et XVIIIe siècles | ||
Localisation | |||
Pays | Belgique | ||
Région | Région wallonne | ||
Province | Province de Liège | ||
Commune | Ferrières | ||
Coordonnées | 50° 24′ 01″ nord, 5° 36′ 20″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : province de Liège
| |||
modifier |
Le prieuré de Bernardfagne était, à l'origine, un ermitage hospitalier fondé par Adélard de Roanne vers 1155. Cet ermitage se transforme en prieuré guillemite en 1248. Il est situé à Saint-Roch, à 41 km au sud de Liège, en Belgique, dans la province de Liège. Devenu un florissant monastère il est fermé en 1794 et les batiments sont vendus comme biens nationaux le 2 décembre 1797. Rachetés par l'évêché de Liège en 1819 pour y ouvrir un petit séminaire, les bâtiments sont aujourd'hui (2017) occupés par le 'Collège Saint-Roch'.
Patrimoine
Les constructions datent des XVIIe et XVIIIe siècles. On y distingue :
- le porche d'entrée datant de 1716 ;
- le bâtiment principal à fronton (1722) portant les armes du prieur Klonkart (1714-1729). L'aile droite, de 1677, porte les armes du prieur Heddebaut, tandis que l'aile gauche est due au prieur Nicolas de Presseux (1688-1714). La girouette s'orne des armes de ce dernier. Son portrait est conservé au prieuré, de même que celui de Klonkart, à qui l'on doit la décoration intérieure, notamment celle d'une grande salle avec boiseries, peintures et cheminées. Cette salle comporte ses chiffres et armes ;
- le cloître datant de 1722.
Aujourd'hui
Le Petit séminaire fondé en 1820 dans les bâtiments de l'ancien monastère guillemite est rapidement fermé (1825) par Guillaume, roi des Pays-Bas, et rouvert après l'indépendance de la Belgique (1837). Fonctionnant comme petit séminaire de 1853 à la fin du XXe siècle l'institution se développe considérablement - de nombreux nouveaux bâtiments - et devient le 'collège Saint-Roch', une institution catholique d'enseignement secondaire et secondaire supérieur. L'internat est fermé.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Émile Poumon, Abbayes de Belgique, Office de Publicité, S. A., Éditeurs, Bruxelles, 1954, p. 78