Pons Peyruc
Pons Peyruc est un industriel et homme politique français né le à Toulon (Var) et décédé le à Toulon.
Issu d'une famille de chaudronniers du Cantal[1], Pons Peyruc est formé à l’École centrale des arts et manufactures. Devenu ingénieur civil et négociant, il fonde à Marseille, en 1836, avec son cousin Henri Peyruc et Louis Benet, une usine métallurgique spécialisée dans la construction de machines à vapeur. Puis, en 1839, il en crée une deuxième à Toulon pour fournir des chaudières à vapeur à la Marine[2].
Président de la chambre de commerce, il est député du Var de 1868 à 1870[3], siégeant dans la majorité soutenant le Second Empire. Entre 1865 et 1870, il est également conseiller général du canton de La Roquebrussane[4].
Sources
- « Pons Peyruc », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- Olivier Raveux, Marseille, ville des métaux et de la vapeur au XIXe siècle, Paris, CNRS Éditions, , 383 p. (lire en ligne), p. 102-121
- Maurice Agulhon, « La crise dans un département méditerranéen : Le cas du Var », Bibliothèque de la Révolution de 1848, Tome 19, Aspects de la crise et de la dépression de l'Economie française au milieu du XIXe siècle. 1846-1851, , p. 323 (lire en ligne)
- « Base de données des députés français depuis 1789 - Pons Peyruc », sur Assemblée nationale (consulté le )
- Joseph Salvarelli, Les administrateurs du département du Var, 1790-1897: notice biographiques, Draguignan, , 516 p. (lire en ligne), p. 96