Pierre De Coninck

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Pierre De Coninck, né à Méteren le et décédé le dans la même ville, est un peintre français.

Biographie

Pierre De Coninck travaille comme apprenti chez un peintre décorateur de Bailleul, avant d'être remarqué par M. Leurs, maire de Méteren qui le recommande à M. Plichon, député du Nord. Il fait son apprentissage dans l'école de peinture d'Ypres, puis de Lille[1].

En 1850, il séjourne à Paris puis travaille dans l'atelier de Jules Coignet. Il est reçu ensuite à l'école des Beaux-Arts. En 1859, il reçoit le Prix de Rome où il part pour quatre ans. De retour à Paris en 1863, Napoléon III lui commande un Christ bénissant les enfants pour l'église Saint-Pierre de Montmartre à Paris en 1865.

Œuvres

Beaucoup de ses œuvres furent détruites pendant le premier conflit mondial[2].

En ordre chronologique :

  • Mucus Scaevola se brulant le poing de s'être trompé
  • 1857: Miss Eva sur les genoux de Tom
  • Adam et Eve découvrant le corps d'Abel
  • Paysans du Danube, Musée de Valenciennes
  • Brunehaut attachée à la queue d'un cheval, Musée de Dunkerque
  • 1865: Christ bénissant les enfants pour l'église Saint-Pierre de Montmartre
  • Cambacéres pour la salle du Conseil d'État au Palais Royal
  • Laissez venir à moi les petits enfants
  • 1874 Les confettis
  • 1877I Moccoli
  • 1883 Mort de Don Dominique Lacaes
  • 1883 La transfiguration pour le Maître-Autel de l'église de Méteren.
  • 1885 L'office de Nuit
  • 1907 Quatre célébrités Méterenoises Le commandant Clemmer, Mgr Wicart, le docteur Plouvier, Le peintre lui-même.

D'autres œuvres :

  • Baigneurs à Capri
  • Ballerine au repos
  • Carmélia aux raisin
  • Le violoneux
  • La fillette aux fraises
  • Les deux amis
  • Le lièvre pris au lacet
  • La petite au chat
  • La jeune flamande au pigeon
  • Bébés cueillant des mûres sauvages
  • L'entrée du curé Platevoet à Méteren
  • La cueillette du Houblon
  • Le petit Italien à la cigale
  • Retour de Chasse, le porte gibier (musée de Bayonne)
  • Piéta (musée de Castelnaudary)
  • Les quatre saisons (plafond de la préfecture de Lille
  • L'épreuve (musée de Lille)
  • Geneviève Brabant (musée de Douai)
  • Saint Martin partageant son manteau (église de Dunkerque)
  • Chemin de croix (église de Merville)
  • Faust (musée de Bailleul)
  • Maître Léon Lotthé (copie en mairie de Bailleul)

En 1918, Mademoiselle Copin (petite nièce du peintre et héritière) fait emmurer dans sa cave une grande partie des tableaux du peintre. Ils n'ont pas été retrouvés lors du déblaiement de 1919-1920[3]

Notes et références

  1. Lauwerie, César, Méteren, presse flamande, 2000, p.11
  2. Lauwerie, César, Méteren, Presse flamande, 2000, p.11.
  3. Lauwerie, César, Méteren, presse flamande, 2000 p.16.