Pépin Guillaume Manjolo

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Pépin Guillaume Manjolo
Illustration.
Pépin Guillaume Manjolo en juin 2020.
Fonctions
Ministre d'État, ministre de la Coopération internationale, de l'Intégration régionale et de la Francophonie

(1 an, 7 mois et 17 jours)
Président Félix Tshisekedi
Premier ministre Sylvestre Ilunga
Gouvernement Gouvernement Ilunga
Prédécesseur John Kwet Mwan Kwet
Successeur Didier Mazenga Mukanzu
Biographie
Nom de naissance Pépin Guillaume Manjolo Buakila
Nationalité Congolais
Parti politique ULDC
Père Jonas Manjolo
Diplômé de Université de Caen
Université Saint-Louis - Bruxelles
Profession Avocat

Pépin Guillaume Manjolo est un homme politique, avocat et essayiste congolais. Membre de l'Union des libéraux démocrates chrétiens (ULDC) ainsi que du Front commun pour le Congo (FCC), il est ministre de la Coopération internationale, de l'Intégration régionale et de la Francophonie depuis au sein du gouvernement Ilunga.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et études[modifier | modifier le code]

De son nom complet Pépin Guillaume Manjolo Buakila, il est originaire de la localité de Kabelekese, dans le territoire de Luiza (Kasaï central). Il est le fils d'Astrid Kaluanda (diamantaire) et de Jonas Manjolo (ancien ministre de la Justice)[1].

Il étudie le droit privé à l'université de Caen (France) où il obtient une maîtrise, puis à l'université Saint-Louis - Bruxelles (Belgique) où il décroche un doctorat (troisième cycle)[1],[2].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Après ses études, il devient avocat au barreau de Kananga de 2006 à 2008[1], ainsi que collaborateur du cabinet White & Case[2].

À partir de 2008, il travaille au sein du ministère des Affaires étrangères, dirigé à l'époque par Raymond Tshibanda. Il y reste pendant une dizaine d'années, s'occupant du domaine de l'intégration régionale ainsi que de la coopération internationale[1],[2].

En 2017, il préside la Commission nationale chargée d'apporter une réponse humanitaire aux dégâts causés par le conflit Kamwina Nsapu dans le Grand Kasaï[2].

Auteur de plusieurs essais de philosophie et de politique, il a également fondé des « universités culturelles » avec le professeur de philosophie Kä Mana[1],[2].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Membre de l'Union des libéraux démocrates chrétiens (ULDC), parti de Raymond Tshibanda, il en devient le secrétaire général[1].

Après l'élection de Félix Tshisekedi à la présidence en 2019, il rejoint le Front commun pour le Congo (FCC), groupe de l'ancien président Joseph Kabila[2]. Il est nommé en ministre d'État, ministre de la Coopération internationale, de l'Intégration régionale et de la Francophonie au sein du gouvernement Ilunga (premier gouvernement de la présidence Tshisekedi)[1]. Il prend ses fonctions le , succédant ainsi à John Kwet Mwan Kwet, et déclare vouloir concentrer son action sur l'adhésion de la RDC à des zones de libre échange (Communauté d'Afrique de l'Est et ZLECA notamment) ainsi que sur la préparation des Jeux de la Francophonie de 2023 en RDC[3].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Ma Nation : de la dégénérescence d'une Nation et de sa renaissance; réflexions et idées politiques, Bruxelles, Éditions Mabiki, , 220 p. (ISBN 978-2-930369-16-7)
  • Dans le ventre du désespoir, Éditions Mabiki, 64 p. (ISBN 978-2-930369-78-5)
  • L'Homme et La Structure, Éditions Mabiki, 138 p. (ISBN 978-2-930369-91-4)
  • La révolte métaphysique d'un jeune congolais : dialogues et ajustements raisonnables (préf. Kä Mana), Éditions Mabiki, (ISBN 978-2-930999-01-2)

Références[modifier | modifier le code]

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