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Médias en Corée du Nord

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Les médias entretiennent un culte de la personnalité pour la famille Kim, dont Kim Il-sung.

Les médias en Corée du Nord sont contrôlés par le régime nord-coréen[1] et la population nord-coréenne est privée d’accès à l’information[2].

Information en Corée du Nord

Il existe deux canaux d’information en Corée du Nord : le canal officiel et le canal non officiel[1].

Le canal officiel est composé de la radio, des journaux et de la télévision [1].

Le canal non officiel est composé des médias internationaux et internet destinés à l’élite du pays[3].

L’accès à des journaux et images de l’étranger sont passibles de prison[2].

Le téléphone mobile a diminué le contrôle du régime sur l’information. En 2014, il y avait environ 2,4 millions d’utilisateurs[4].

Organes officiels d’information

Il y a quatre chaînes de télévision (une nationale et trois locales), quatre journaux nationaux et trois chaînes de radio en Corée du Nord[3].

L’agence de presse KCNA est l’organe d’information à portée internationale traduite dans plusieurs langues[3], sous influence directe de l’agit-prop.

Télévision

KCTV, la chaine à diffusion nationale, a une grille des programmes s'étalant sur 12 heures en journée, composée de feuilletons, de propagande, d'évènements ainsi que des déplacements du dirigeant[3].

Dans les années 2000, la télévision restait une source d’information disponible uniquement pour une population privilégiée[3].

Radio

Chaque maison et les lieux publics sont obligatoirement dotés d’un récepteur radio pour la réception de la station « 3e station »[3].

Les radios sont conçues pour ne recevoir que les ondes des chaines officielles[2].

Journaux

Le Rodong Sinmun est le journal de Corée du Nord à tirage national. Il s'agit de l’organe du parti du travail, composé de 6 pages et destiné au grand public.

Le Minju Choson se destine aux bureaucrates et traite de grands sujets politiques[3].

Le Pyongyang Sinmun est destiné aux habitants de la capitale et se centre sur celle-ci[3].

Le Choson Inmingun se destine aux militaires et aux affaires militaires[3].

Le Chongnyon Chonwi est l’organe des jeunesses socialistes[3].

Le Kulloja est un journal à parution mensuelle qui traite de la théorie du parti[3].

Le Kyonje Yongu est un journal à parution trimestrielle qui traite de sujets économiques, et même de l’économie de marché et du commerce international[3].

Chollima est un journal généraliste.

Autres

Internet a été mis en place dans le pays à partir de 2001 mais n'est accessible qu'à l’élite du pays[3] et l'est toujours dans les années 2010[4]. Le réseau du pays est un intranet (« Kwangmyong ») disposant de son propre système d’exploitation (« Étoile rouge » comparable à Microsoft Windows)[5].

Plusieurs agences de presse internationales possèdent des antennes à Pyongyang (AFP, AP, Kyodo, Xinhua, ITAR-TASS, etc)[6].

Références

  1. a b et c Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 9782070142491), page 453
  2. a b et c Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 9782070142491), page 456
  3. a b c d e f g h i j k l et m Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 9782070142491), page 454
  4. a et b Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 9782070142491), page 459
  5. Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 9782070142491), page 460
  6. Juliette Morillot et Dorian Malovic, La Corée du Nord en 100 questions, Texto, , p. 355