Maxime Charles

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 2 janvier 2015 à 00:08 et modifiée en dernier par HunsuBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Monseigneur Maxime Charles (né à Ribérac (Dordogne) le 26 mai 1908, mort à Saint-Raphaël (Var) le 29 août 1993), est un ecclésiastique français du XXe siècle. Il était prêtre du diocèse de Paris et prélat de Sa Sainteté. Mgr Charles fut le fondateur du centre Richelieu, puis recteur de la basilique de Montmartre pendant trente ans.

Biographie

Aumônier de la Sorbonne de 1944 à 1959, il fonde le Centre Richelieu qui marqua des générations d'étudiants à l'époque, et la revue Résurrection en 1956. Il est nommé recteur de la basilique de Montmartre en 1959 dont il fait un centre de réflexion et d'évangélisation, pendant une trentaine d'années jusqu'à son départ à la retraite. C'est là qu'il accueillit Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II lors de sa visite en France en 1980.

Il joua un rôle déterminant dans le renouveau pastoral qui précéda le concile Vatican II, notamment par son rôle précurseur de l'apostolat des laïcs, en s'appuyant sur les étudiants militants pour faire du Centre Richelieu un foyer de réflexion théologique et liturgique, qui s'imposa à l'époque comme l'unique alternative à l'organisation marxiste des syndicats étudiants pour les étudiants parisiens. Les divergences apparurent rapidement entre la JEC et le Centre Richelieu, Mgr Charles estimant dès 1948 que « la JEC prend trop de risques avec les communistes ». .

Après son départ pour le rectorat de la basilique de Montmartre, en 1959, Mgr Charles est remplacé au Centre Richelieu par l'abbé Jean-Marie Lustiger.

Mgr Charles était selon le cardinal Daniélou « l'homme d'action le plus théologien et le théologien le plus homme d'action », capable aussi bien de mobiliser plus de dix mille étudiants en Sorbonne pour le pèlerinage de Chartres que de puiser dans la Bible et les Pères de l'Église pour renouveler l'adoration eucharistique. D'autre part, il s'appuyait sur une liturgie et une théologie classiques à l'opposé des thèses progressistes de l'époque. Son enseignement a marqué plusieurs générations de catholiques de Paris et de la région parisienne et au-delà.

Ouvrages