Maison personnelle de l'architecte Eugène Delatte
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| Maison personnelle de Eugène Delatte | ||
 Maison personnelle de Eugène Delatte, 41 Avenue Bergmann (2019) | ||
| Localisation | ||
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| Situation | 41 avenue Bergmann, 1050 IxellesRégion de Bruxelles-Capitale.svg){kind=small} Belgique
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| Coordonnées | 50° 48′ 34,2″ nord, 4° 23′ 31″ est | |
| Géolocalisation sur la carte : Belgique
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| Architecture | ||
| Type | maison d'architecte | |
| Style | Architecture moderne | |
| Niveaux | 3 | |
| Histoire | ||
| Architecte | Eugène Delatte | |
| Commanditaire | Commune d'Ixelles | |
| Date d'érection | 1953 | |
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L’immeuble situé au 41, avenue Bergmann[1] à Ixelles a été conçu par l’architecte Eugène Delatte pour son usage personnel et lui a valu deux prix d'architecture.
Architecte[modifier | modifier le code]
Eugène Delatte nait le à Thieu (Hainaut) et meurt le . Il est de nationalité belge. Il a étudié de 1928 à 1931 à la Sint-Lucasschool[2] de Bergen et à l’Institut supérieur des arts décoratifs La Cambre [3]. Il effectue un stage à Londres en 1931. En 1932, il collaborera dans l’atelier de Henry Van de Velde[4] et arrêtera de travailler avec lui en 1935. La même année, il s’affirme en tant qu’architecte indépendant. Il continuera de travailler avec Van de Velde. Il lui succédera dans la construction du Blandijn. Le Blandijn est une extension de l’institut supérieur d’arts et d’archéologie commandé par le ministère des travaux public en 1946. Le Blandijn se situe près de la Sint-Pieterspeelplein à Gand. Le projet est une première fois réalisé par Henry Van de Velde, Eugène Delatte et Fernad Steppé[5]. En 1954, à cause de nombreux problèmes administratifs et des souhaits de l’université, Henry Van de Velde âgé de 91 ans quitte le projet et le confie à Eugène Delatte. Le Blandijn deviendra la construction la plus connue de l’architecte.
En tant qu’architecte indépendant, il construira des bâtiments de différentes typologies. Il a gagné de nombreux prix. (Van de Ven 1955)[6].
Description de la façade[modifier | modifier le code]
Le bâtiment s’implante dans un quartier qui a été créé dans les années 1930 lors des premières versions de l’aménagement du quartier
Les maisons sont principalement résidentielles et construites au cours des années 1950, dominées par le style moderniste[7].
Le jardinet devant la maison est délimité par des murets et des grilles d’origine. Il est orné depuis toujours d’une sculpture d’une figure féminine d'André Willequet[8] (1924-1998) amis de l’architecte. Les courbes de la sculpture contrastent avec la façade rectiligne. Elle attire le regard des passants.
La maison personnelle de Eugène Delatte a 3 niveaux et est en retrait des immeubles mitoyens. Le bâtiment a une largeur de 7,60 m et fait 12,50 m de profondeur.
Le rez-de-chaussée constitué de brique jaune forme une base solide. Ce mur est percé de deux portes en bois peintes en blanc. La porte d’entrée est munie de carreaux en verre dans un quadrillage et encadrée d’une baie étroite. La porte de garage est en accordéon horizontal.
La façade est sobre en décoration. Elle est rythmée par des poutres et des poteaux en bois foncé qui prennent toutes la largeur de la façade. Cette structure en bois vernis est de Yand (teck). Ces poutres et poteaux foncés contrastent avec le reste de la façade claire ce qui fait ressortir le quadrillage de celle-ci. Le plan intérieur ne suit pas cette rigidité avec son mur central incliné et son escalier en demi-cercle.
Il y a cinq portes-fenêtres au premier et deuxième étage qui suivent le rythme du quadrillage. Ces fenêtres sont identiques bien qu’il y ait un salon au premier et deux chambres au second. Ces grandes portes-fenêtres occupent une grande portion de la façade. Ces fenêtres sont munies de volet en accordéon blanc pour garder le contraste avec la structure.
Les garde-corps prennent toute la largeur et sont inclinés pour pouvoir y placer des jardinières.
Le toit est recouvert de tuiles rouges et est percé côté rue d’une verrière. La corniche en bois est d’origine.
Eugène Delatte a reçu plusieurs prix pour cette maison : 19e Prix d'Architecture Van de Ven en 1955 ainsi que la première mention au concours national d'architecture fondé par l'Industrie belge du Bois.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- « Ixelles Avenue Bergmann », sur irismonument (consulté le )
- Saint-Lucaschool : Son histoire commence il y a plus de 150 ans. En 1862, l'artiste Jean-Baptiste Bethune demande aux frères des écoles chrétiennes d'organiser des cours de dessin à Gand. De nos jours Saint-Lusschool est un groupe de plusieurs écoles d’éducation artistique et artisanale chrétiennes. [1] (consulté le 12/04/19)
- La Cambre : Henry Van DE Velde fonde l’institut supérieur des Arts Décoratifs (ISAD) en 1929, en se basant sur les mêmes principes du Bauhaus. (consulté le 12/04/19)[2]
- Henry Van De Velde (1863-957) Architecte, peintre, designer, décorateur, auteur. Il a transmis les bases de l’Art décoratifs en Belgique grâce notamment à La Cambre qu’il a fondé en 1927 et dirigé jusqu’en 1936. Son œuvre qui le représente le mieux est sa première construction et maison personnelle le Bloemenwerf à Uccle en 1895. (consulté le 12/04/19)La Cambre (école)
- Fernand Steppé est un associé de Eugène Delatte depuis la fin de la guerre. [3] (consulté le 12/04/19)
- Prix Van de Ven : c’est un prix voué à l’architecture moderne ; Visant « l’encouragement de l’architecture moderne ». Le prix a été instauré à la fin de l’année 1927 par un industriel spécialiste dans les matériaux nouveaux.[4]
- Le Style moderniste est un courant, principe d’architecture né à la première moitié du XXe siècle et très répandu à la seconde moitié. Elle regroupe plusieurs mouvements architecturaux du XXe siècle. Il se base sur l’apparition de nouveaux matériaux et technologies de construction (verre, acier et béton armé). Le courant Moderniste rejette le néoclassicisme et les Beaux-arts. (consulté le 12/04/19)Architecture moderniste en Belgique
- André Willequet (1924-1998) Il a fait des études de sculpture monumentale à l’ENSAAD (La Cambre) de 1940-45. De 1947 à 1975, André Willequet enseigne le dessin et la sculpture. Il dirige de 1975 à 1981 l’École de Bijouterie de l’Institut des Arts et Métiers à Bruxelles. Il a reçu plusieurs prix pour ses sculptures. [5] (consulté le 12/04/19)
EBook[modifier | modifier le code]
- docplayer, Eugène Delatte, [6] (consulté le 12/04/19)
- Ebook Philippe Bovy, Delphine Cugnon, "A LA DECOUVERTE DE L'HISTOIRE D’IXELLES", Maison communale d’Ixelles 168 chaussée d’Ixelles - 1050 Bruxelles, sept 2003, pp. 11.[7] (consulté le 12/04/19)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- L’œuvre architectural de Henry van de Velde, Leon Ploegaerts et Pierre Puttemans, Atelier Vokaer, presse de l’université l’aval, Relié – , (ISBN 222800300X et 978-2228003001)
- Architecture: Description et vocabulaire méthodique, Jean-Marie Pérouse De Montclos, Édition du patrimoine, 27/09/2011, 666 pages, (ISBN 978-2-7577-0124-9)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- irismonument (consulté le 12/04/19)
- urbanisme-bruxelles.hsp.be [PDF]
