Macaron de Boulay
| Macaron de Boulay | |
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| Autre(s) nom(s) | Les macarons de Boulay |
|---|---|
| Lieu d’origine | Boulay-Moselle (Moselle) |
| Créateur | Benoît Lazard |
| Date | avril 1854 |
| Place dans le service | dessert |
| Température de service | froide |
| Ingrédients | amandes fraîches, sucre et blanc d'œuf |
| Classification | friandise |
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Le macaron de Boulay est un petit gâteau moelleux à l'amande, spécialité de la commune de Boulay-Moselle. Il est vendu en boîtes de 500 ou de 250 grammes.
Histoire[modifier | modifier le code]
L’histoire de ces macarons débute en , date à laquelle Binès (dit Benoît) Lazard, négociant en vins, qui tient le Café National à proximité de la mairie, et fabrique également le pain azyme pour la pâque juive, finalise avec son épouse la recette des macarons et les distribue à la demande[1],[2]. Bien que le secret de fabrication soit jalousement préservé, une familière de la maison livre la recette à sa cousine qui ouvre une boutique concurrente à Boulay, les Macarons Koch, qui cesseront leur activité en 1966[1],[3]. Les deux entreprises coexistent durant une centaine d'années et commercialisent leurs macarons dans la traditionnelle boîte de carton rouge imprimée de lettres noires[1].
En 1963, la famille Lazard, sans descendance, cède la recette à Mme Francine Alexandre. La fabrication est transférée à l’adresse actuelle qui était encore à l’approche de la Seconde Guerre mondiale, la boucherie Alexandre et qui faisait depuis la fin de la guerre, office de lieu d’habitation de la famille[1].
En 1994, la fabrication est reprise par Jacques Alexandre, le fils de Francine et de Jean. La marque Macarons de Boulay est aujourd’hui déposée[4]. En 2015, les Macarons de Boulay obtiennent le Label Entreprise du patrimoine vivant[5].
Le macaron[modifier | modifier le code]
Au travers de ces cent-soixante années d’existence, la composition n’a pas changé. Il n’existe qu'un seul parfum, et qu'un seul modèle (à l'exception des « mini-macarons » fabriqués pour certaines occasions telles que des mariages). Ils sont constitués d'amandes fraîches, de sucre et de blancs d’œufs. Aucun colorant ni conservateur ou exhausteur de goût n'est utilisé[6].
Aujourd’hui encore, les macarons sont dressés, un par un, à la cuillère d'argent[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Gilles Pudlowski, « Macarons de Boulay », sur gillespudlowski.com, (consulté le ).
- « Macarons de Boulay », sur gourmandsdantan.fr (consulté le ).
- Annales de l'Est, Berger-Levrault, no 1, , p. 67.
- « Les macarons de Boulay », sur tourisme-lorraine.fr (consulté le ).
- « Après plusieurs prix d’excellence, les macarons de Boulay labellisés Entreprise du patrimoine vivant », sur Le Républicain lorrain, (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, « Le macaron de Boulay », sur keldelice.com (consulté le ).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Gilles Pudlowski, Les trésors gourmands de la France, éditions La Renaissance du Livre (ISBN 2804600084 et 978-2804600082)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
