Lutte intégrée

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Selon la FAO et l'OILB, la lutte intégrée est définie comme étant la « conception de la protection des cultures dont l'application fait intervenir un ensemble de méthodes satisfaisant les exigences à la fois écologiques, économiques et toxicologiques en réservant la priorité à la mise en œuvre délibérée des éléments naturels de limitation et en respectant les seuils de tolérance ».

Piège à insecte (vers du coton), utilisé par les producteurs de coton bio ou en lutte intégrée, ici aux États-Unis

En Europe, la lutte intégrée est définie par la directive communautaire 91/414/CEE du , comme suit :

« L'application rationnelle d'une combinaison de mesures biologiques, biotechnologiques, chimiques, physiques, culturales ou intéressant la sélection des végétaux dans laquelle l'emploi de produits chimiques phytopharmaceutiques est limité au strict nécessaire pour maintenir la présence des organismes nuisibles en dessous de seuil à partir duquel apparaissent des dommages ou une perte économiquement inacceptables. »

L'Institut national de la recherche agronomique a mené pendant 10 ans un programme d’essai de systèmes de culture en protection intégrée, qui a montré que la flore adventice est maîtrisable par les techniques alternatives aux herbicides[1]. L’expérimentation systémique de longue durée de Dijon Epoisses a été initiée en 2000. Les résultats obtenus au cours des 10 années d’essais indiquent que les leviers testés permettent de maîtriser de façon satisfaisante les infestations tout en réduisant de façon importante la dépendance aux herbicides et les impacts environnementaux associés.

Notes et références

Voir aussi