Louis Lebel (homme politique canadien)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 26 novembre 2021 à 17:33 et modifiée en dernier par Huster (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Louis A. LeBel
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
Nationalité
Formation
Activités

Louis A. LeBel, né le à Saint-Léonard au Nouveau-Brunswick et décédé le au Foyer Saint-Joseph de Saint-Basile, était un avocat, notaire et homme politique canadien.

Biographie

Louis A. LeBel a étudié à l'école primaire de Saint-Léonard, au Couvent Sacré-Cœur de Bathurst, au Collège Van Buren à Van Buren aux États-Unis, au Collège Sacré-Cœur de Bathurst, et à l'Université du Nouveau-Brunswick. Après avoir complété ses études en droit en 1939, il s’installe à Saint-Quentin et devient le premier avocat résident du village. Il se marie avec Yvonne Roy le . Ils auront huit enfants et ils en adopteront un : Bernadette, Jocelyne, Marguerite, Michel, Pierre, Monique, Marc, Louise et Stéphane.

En plus de pratiquer le droit à Saint-Quentin, Louis A. LeBel a exercé les fonctions de Coroner pour le comté de Restigouche et de Greffier de la Cour Suprême, Division du Banc de la Reine pour le même comté (1942-1948). Il a été député à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick comme représentant du comté de Restigouche de 1948 à 1952. De 1960 à 1961, il a été membre de la Commission Bridges, Commission royale d’enquête sur le problème des alcools au Nouveau-Brunswick. Il a été nommé Conseiller de la Reine en 1963. Cette même année, il est nommé Juge de la Cour provincial à Edmundston, poste qu’il occupera jusqu’en 1965 alors qu’il est nommé à la présidence du Tribunal de l’expropriation du Nouveau-Brunswick. Il occupera cette fonction jusqu’à sa retraite en 1984.

Louis A. LeBel a été très actif dans sa communauté en participant à de nombreuses organisations bénévoles. En 1974 et 1975, il a présidé un comité d’étude sur l’enseignement supérieur au Nouveau-Brunswick. Le rapport de ce comité, connu sous le vocable Rapport LeBel, a modifié considérablement les structures de l’Université francophone du Nouveau-Brunswick en ouvrant la voie à une université à trois campus : Edmundston, Moncton et Shippagan[1].

Notes et références

  1. Société du patrimoine de Saint-Quentin., Saint-Quentin : cent ans de vitalité, Éditions de la Francophonie, , 1057 p. (ISBN 978-2-89627-213-6 et 2896272135, OCLC 649889248, lire en ligne)