Lioré et Olivier LeO H-23

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LeO H-23
Vue de l'avion.
Vue de l'avion.

Rôle Avion de reconnaissance
Premier vol Juin 1930
Dimensions
Longueur 12,19 m
Hauteur 4,84 m
Motorisation
Moteurs 1 V12 Hispano-Suiza 12N

Le Lioré et Olivier LeO H-23 était un hydravion français de l'entre-deux-guerres, conçu pour servir d'appareil de reconnaissance. Un seul avion de ce type fut construit.

Conception[modifier | modifier le code]

Le gouvernement français finança le développement de deux prototypes à la fin des années vingt, mais un seul fut terminé par la société Lioré et Olivier.

Description[modifier | modifier le code]

Le H-23 était un hydravion monoplan à aile hautes, dont la particularité était de posséder un moteur sur pylône permettant de le propulser à 200 km/h. L'appareil emportait trois membres d'équipage (deux pilotes et un observateur), et possédait une autonomie de 1000 kilomètres[1].

Carrière opérationnelle[modifier | modifier le code]

L'unique exemplaire construit à Argenteuil fit son vol d'essai au début du mois de juin 1930 sur l'aérodrome de Villacoublay[2], avec le pilote d'essais Maurice Bourdin aux commandes. Il donna satisfaction lors de son premier vol, notamment en termes de maniabilité. L'avion était pensé avant tout pour remplir des missions de surveillance côtière, d'observation ou de bombardement, étant capable d'emporter deux petites bombes ou torpilles de 75 kilos sous les ailes[3].

Par la suite, l'hydravion fut testé de nouveau, à Saint-Raphaël, et subit quelques modifications dans la structure de sa coque avant d'être transféré à Bizerte, en Tunisie française.

L'avion y subit un accident et s'écrasa après 83 heures de vol au total[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bruno Parmentier, « Lioré et Olivier LeO H-23 », sur AviaFrance, (consulté le )
  2. Georges Houard, Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne, Paris, (lire en ligne), p. 13
  3. André Frachet, Les Ailes, (lire en ligne), p. 3
  4. Pierre Gaillard, Aeronautique Navale de chez nous, Paris, Éditions MDM, , p. 42