Aller au contenu

L'Abominable Sirène

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 février 2021 à 08:43 et modifiée en dernier par Apokrif (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

L'Abominable Sirène
Auteur Gérard de Villiers
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman d'espionnage
Lieu de parution Paris
Date de parution 1968
Chronologie
Série Série SAS

L'Abominable Sirène est le 13e roman de la série SAS, écrit par Gérard de Villiers et publié en 1968.

L'action est censée se dérouler du 15 au [1], au Danemark (principalement à Skagen et à Copenhague).

Personnages principaux

Résumé

Jadis waffen-SS ukrainien dans la 14e division : Division SS Galicie, Otto Wiegand criminel de guerre est devenu un agent double de la CIA qui a été implanté au cœur des services secrets de la RDA. Il a décidé de passer à l'Ouest avec sa femme Stephanie. Il quitte donc la RDA mais les Allemands de l'Est le pourchassent activement, de peur des secrets qu'il pourrait révéler à la CIA. S'étant échappé par voie maritime, Wiegand est récupéré par un cargo commercial danois. Il est prévu qu'on le débarque très prochainement au Danemark.

Malko Linge, qui vient à peine de récupérer de ses graves blessures subies à Hong-Kong (quatre balles dans le corps et six mois de convalescence), est donc envoyé au Danemark pour cette mission qui lui est présentée comme « un voyage tout à fait tranquille et de tout repos au Danemark »[2] : accueillir, cacher et protéger Otto Wiegand jusqu'à son départ pour les États-Unis. Malko décide d'y aller avec son fidèle garde du corps et majordome Elko Krisantem.

Les ennuis de Malko et de Krisantem s'accumulent dès qu'ils récupèrent Wiegand dans le port de Skagen. En premier lieu, Stephanie se présente à Otto accompagnée d'un membre du KGB (Boris) : elle explique à Wiegand (qui est amoureux fou de sa femme) que s'il tient à elle, il doit impérativement retourner en RDA. En deuxième lieu, une jeune israélienne, Yona Liron, lorsqu'elle a vu Otto Wiegand à la télévision, dont les médias disaient qu'il souhaitait demander asile aux États-Unis, a reconnu en lui un ancien chef nazi responsable d'un massacre dont avait été victime 25 ans auparavant l'ensemble de sa famille. Elle va donc au Danemark dans l'espoir de le tuer et ainsi faire justice. En troisième lieu, un ancien criminel croate et ancien camarade de Wiegand, Joseph Melnik, devenu prêtre catholique, requiert son aide pour un problème d'argent: 25 millions de dollars à l'abri dans une banque suisse. Cette somme étatn destinée en principe à une organisation d'aide aux anciens SS comme l'organisation Odessa. Elle ne peut être retirée qu'avec la signature de Wiegand. Stephanie, Boris, Yona, Melnik, se mettent donc à graviter autour d'Otto, névrosé par l'amour irraisonné qu'il porte à sa femme.

À la fin du roman, Stephanie et Melnik meurent. Malko monte un stratagème pour faire faussement accuser Boris de viol. Otto Wiegand, qui a lui aussi été tué, est censé « passer à l'Ouest » : plusieurs agents-doubles ennemis implantés en Allemagne se suicident, ignorant la mort d'Otto. Le seul faire-part de décès qui fut envoyé le fut à Yona Liron.

Malko escrimeur

Malko se bat au sabre en duel avec l'agent du KGB, le combat est décrit de la page 198 à 204[3] avec une précision des termes de l'escrime qui suppose de la part de l'auteur une recherche particulière.

Autour du roman

Le titre du roman fait référence à la statue en bronze sur un rocher dans le port de Copenhague, dite La Petite Sirène. « L'Abominable sirène » du titre est en fait Stephanie, l'épouse d'Otto Wiegand. L'image de la couverture du roman montre d'ailleurs une jeune femme blonde, de teint nord-européen, nue comme la statue de la Petite Sirène de Copenhague.

Notes et références

  1. La date de la quasi-fin de l'aventure, 27 juin 1968, est expressément indiquée au chapitre XVII du roman (page 251 de l'édition de 1977).
  2. Chapitre IV, page 52 de l'édition de 1977.
  3. Edition originale de 1969.

Article connexe

Liens externes