Jean Jacques Hitschler

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Jean Jacques Hitschler
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Biographie
Activité

Jean Jacques Hitschler (ou Johann Jacob Hitschler) est un orfèvre actif à Strasbourg au milieu du XVIIIe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Maison au 6, rue du Dragon à Strasbourg.

Selon le protocole de la corporation de l'Échasse de 1745[1], il devient apprenti chez Jean Jacques Ehrlen en 1735 et devait le rester jusqu'en 1740, mais termine finalement son apprentissage avec six mois d'avance en octobre 1739, avec l'accord du Corps des orfèvres[2].

Jean Jacques Hitschler est reçu maître à Strasbourg en 1745[2].

Après un deuxième mariage et des déboires financiers, il change d'activité et devient courtier[2].

Il acquiert lui-même plusieurs maisons à Strasbourg, dont le no 4 de la rue de l'Écarlate (1764)[3] et le no 6 de la rue du Dragon (1772)[4].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Boîte à thé en argent.

Le musée des Arts décoratifs de Strasbourg possède de lui une boîte à thé en argent, de forme rectangulaire aux côtés arrondis et aux faces convexes, exécutée entre 1749 et 1751. Elle porte le poinçon du maître : 13 à fleur de lis[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. 1745, Protocole de l’Échasse (XI 103), p. 750 : Donnerstag den 22.ten Septembris Anno 1735 wurde das dritte quartal Gericht gehalten – Vorhergemelter H Johann Jacob Ehrlen erscheint wieder und præsentirt seinen anderwärtig angenommenen Lehr Knaben Johann Jacob Hitschler, H Johann Niclauß Hitschmer des handelsmanns und burgers alhier ehelichen Sohn, denselben die Profession Vom Michaelistag Anno 1735. biß den 29.ten Martÿ Anno 1740. in Vier und ein halb Jahr lang gratis Zu Lehren, der frau Lehrmeisterin aber Zwo Louis d’or pro Discretione inhalt der ober handwerck Herren ertheilten Scheins de 2. 7.bris 1735.
  2. a b et c « Jean Jacques Hitschler, orfèvre puis courtier, et (1745) Dorothée Marthe Piton puis (1747) Marie Salomé Pfeffinger – luthériens », Maisons de Strasbourg. Étude historique sur les maisons de Strasbourg entre le XVe et le XXe siècle [1]
  3. « 4, rue de l’Écarlate », Maisons de Strasbourg [2]
  4. « Maisons à l’architecture caractéristique du XVIIIe siècle », Maisons de Strasbourg [3]
  5. « Boîte à thé », base Joconde [4]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742, lire en ligne)
  • Étienne Martin (dir.), Deux siècles d'orfèvrerie à Strasbourg : XVIIIe – XIXe siècles dans les collections du musée des Arts décoratifs, Musées de Strasbourg, , 304 p. (ISBN 978-2901833802), p. 138

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • « Jean Jacques Hitschler, orfèvre puis courtier, et (1745) Dorothée Marthe Piton puis (1747) Marie Salomé Pfeffinger – luthériens », Maisons de Strasbourg. Étude historique sur les maisons de Strasbourg entre le XVe et le XXe siècle [5]