Jean-Baptiste Gellé

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Jean-Baptiste Gellé
Illustration.
Portrait de Jean-Baptiste Gellé vers 1803 par Abraham Gilson.
Fonctions
Chef des services civils du Luxembourg[N 1]
Conseiller de gouvernement
(faisant-fonction)

(1 an, 2 mois et 11 jours)
Monarque Guillaume II
Gouvernement Commission Gellé (nl)[N 2]
Prédécesseur Ludwig Hassenpflug (lb)
Successeur Gaspard-Théodore-Ignace de La Fontaine (gouverneur)
Député

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Circonscription Canton de Luxembourg
Législature 1re
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Créhange (Comté de Créhange)
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès Luxembourg-Ville (Luxembourg)
Nationalité Luxembourgeois

Jean-Baptiste Gellé, né le à Créhange (Comté de Créhange, Saint-Empire romain germanique) et mort le à Luxembourg-Ville (Luxembourg), est un homme d'État luxembourgeois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Gellé est le fils d'un commerçant. À l'âge de neuf ans, sa famille s'installe à Luxembourg alors sous le régime autrichien. Après la prise de la forteresse par les Français, il débute dès 1796 une carrière dans l'administration municipale. En 1800, il est promu chef de division à la préfecture du département[3].

Membre de la commission de gouvernement dès 1835, son action se limite à la ville. Guillaume II le nomme en 1840 dans la commission pour l'élaboration d'une constitution luxembourgeoise et lui confie des missions officielles[2].

À la suite des élections législatives du 2 mai 1845, Jean-Baptiste Gellé fait son entrée au sein de l'Assemblée des États pour le canton de Luxembourg[4]. Il siège au Parlement jusqu'à sa mort.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Son prédécesseur, Ludwig Hassenpflug est nommé « Chef du service civil du Grand-Duché de Luxembourg » par arrêté royal grand-ducal du [1]. Selon François Rosenfeld, Jean-Baptiste Gellé signe les actes et autres documents législatifs au Mémorial de la manière suivante : « Le conseiller de gouvernement, Chef des services civils ff »[2].
  2. Selon François Rosenfeld, le général Frédéric-Guillaume de Goedecke (en) est nommé « président de la Commission de Gouvernement » en 1835. Jean-Baptiste Gellé en devient membre avec voix délibérative[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Arrêté royal grand-ducal du 10 juin 1839 concernant la nomination du chef du service civil du Grand-Duché de Luxembourg. », sur legilux.public.lu, Mémorial, (consulté le ).
  2. a b et c Rosenfeld 1954, p. 337.
  3. Rosenfeld 1954, p. 335.
  4. Rosenfeld 1954, p. 338.
  5. a b et c Rosenfeld 1954, p. 339.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Rosenfeld, Jean-Baptiste Gellé (1777-1847), vol. 3, Luxembourg, Imprimerie Victor Buck, coll. « Biographie nationale du pays de Luxembourg depuis ses origines jusqu'à nos jours » (no 6), , 518 p. (lire en ligne), p. 334-346.

Liens externes[modifier | modifier le code]