Grotte de la Pointe de Vallières

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Grotte de la Pointe de Vallières
Localisation
Coordonnées
Pays
France
Département
Massif
Localité voisine
Caractéristiques
Type
Altitude de l'entrée
m
Longueur connue
145 m
Période de formation
Localisation sur la carte de Nouvelle-Aquitaine
voir sur la carte de Nouvelle-Aquitaine
Localisation sur la carte de la Charente-Maritime
voir sur la carte de la Charente-Maritime
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

La grotte de la Pointe de Vallières est une grotte karstique de la corniche littorale située sur la pointe de Vallières, dans la commune de Saint-Georges-de-Didonne, département de la Charente-Maritime.

Spéléométrie[modifier | modifier le code]

L'ensemble des conduits dégagés par la mer atteint un développement[N 1] de 145 m[1].

Géologie[modifier | modifier le code]

La cavité s'ouvre dans les calcaires crétacés du Maastrichtien.

Spéléogenèse[modifier | modifier le code]

La mer a érodé le littoral et découvre aujourd'hui une formation calcaire laissant apparaître des pointes rocheuses dégagées de leur gangue d'argile (karstification sous couverture). Ces chicots anthropomorphes alimentent l'imagination fertile des touristes qui veulent y reconnaître le « visage de l'indien »[2]. Les couches calcaires soulignées par des joints de strates subhorizontaux recèlent des conduits karstiques complètement vidés de leur remplissage. Ces conduits sont particulièrement denses dans la zone de la grotte de la Pointe de Vallières qui a fait l'objet d'un relevé topographique complet le par Claude Chabert et Jean-Yves Bigot. Le rôle érosif de la mer a favorisé la mise à nu de la cavité qui n'offre à voir que des parois rocheuses. Toutefois, on peut observer dans le plafond de galeries des chenaux de voûte dont la formation atteste la présence d'anciens remplissages aujourd'hui érodés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Bigot Jean-Yves, « Spéléométrie de la France. Cavités classées par département, par dénivellation et développement. », Spelunca Mémoires n° 27,‎ , p. 160 (ISSN 0249-0544).
  2. « Visage sculpté », sur Sud-Ouest Blogs (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]