Gratiféria
Gratiferia est un néologisme espagnol sur la base de "gratis" (qui signifie gratuit) et "feria" (que l'on peut traduire par foire).
Description
[modifier | modifier le code]Une gratiféria peut se comprendre comme un marché gratuit. Cependant, il s'agit plutôt d'une foire, voire d'une fête. Le principe est de donner gratuitement:
- des objets
- des services
- des performances artistiques
- des compétences
- des aliments
- des idées
Les participants peuvent se servir librement sans contrepartie. Contrairement à celui du troc, le système de la gratiféria ne repose donc pas sur l'échange matériel. Chacun peut s'approprier ce qu'il souhaite sans réciprocité systématique. La gratiféria peut présenter une alternative à la logique du capitalisme.
Le système de la gratiféria fut lancé en 2010 par l'Argentin Ariel Rodríguez Bosio, dans une situation d'encombrement par des objets devenus inutiles[1].
Dans de nombreux cas, les collectivités locales sont à l'initiative, comme dans le bassin annécien[2], le Genevois haut-savoyard[3] ou la vallée de l'Arve[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Manifeste d'Ariel Rodríguez Bosio (version en Espagnol, traduction française)
- Zone de gratuité à Groisy (74), Auvergne-Rhône-Alpes Solidaires, Elodie Balmefrezol, 8 octobre 2019
- « AMBILLY. Gratiferia : un marché gratuit où chacun amène ce qu’il veut », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- Thyez : tous à la Gratiferia, ce samedi au Forum des lacs , Le Dauphiné, 28 novembre 2019
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens internes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Explication du système, Argentine-info,
- [1], GratiDate