François III de Gruyère

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François III de Gruyère
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Fonction
Chambellan
Philibert II de Savoie
depuis
Titres de noblesse
Comte de Gruyère
-
Prédécesseur
Successeur
Baron (Oron)
Biographie
Famille
Père
Mère
Bonne Costa
Fratrie
Mamert de Gruyère (d)
Louis de GruyèreVoir et modifier les données sur Wikidata

François III de Gruyère, mort en 1500, est un comte de Gruyère, baron d'Oron, seigneur de Surpierre et de Sales, co-seigneur de Bellegarde et de Corsier, conseiller et chambellan du duc de Savoie, de la fin du XVe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carte de l'actuelle Suisse occidentale en 1500.

François est le fils cadet du comte de Gruyère, François Ier et de Bonne Costa[1],[2]. Il a deux frères, Louis (mort vers 1492), qui succède à leur père, et Mamert (vers 1470 - après 1523), prieur de Broc.

Il succède à son neveu François II mort à l'âge de dix-sept ans en 1499[3],[2]. Avant cela il avait reçu la seigneurie de Surpierre, celle d'Oron avec la maison de Vevey (dite « maison d'Oron ») et la co-seigneurie de Bellegarde[3].

Avec sa mort s'éteint la branche ainée des comtes de Gruyère. Sans enfants, c'est le fils de Jean II de Montsalvens, donc petit-fils d'Antoine de Gruyère qui dispute à Hélène le comté de Gruyère. La coutume « Souchère » stipulait que, pour succéder, il fallait descendre de « celui qui avait mis l'héritage dans la famille » offrant ainsi, d'après la loi Burgonde en vigueur dans la Gruyère, le droit à Hélène de reprendre le comté.

Cette dernière ayant déjà reçue une somme équivalente à sa portion d'héritage et la coutume préférant un garçon à une fille, Jean III ligua contre elle une partie du comté et vit se ranger de son côté Georges de Menthon, François de Gingin et François Champion. Hélène put compter sur le soutien du seigneur de Vergy, de Claude de Neuchâtel-Valangin comte d'Aarberg, de Charles et Gabriel de Seyssel ainsi que d'autres seigneurs. De son côté le peuple se divisait en deux factions : la châtellenie de Gruyère préférant Hélène alors que la montagne du Gessenay et le Château-d'Œx, berceau de la famille, penchaient pour Jean III. Plus le temps passait et plus le risque d'une guerre civile se précisait. Le la population et la noblesse de la ville et la châtellenie de Gruyère proclamèrent comte et seigneur de Gruyère Jean III de Montsalvens[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Hisely 1857, p. 81.
  2. a et b Pierre Zwick (ancien Professeur à l'École d'ingénieurs de Fribourg et Président de l'Institut fribourgeois d'héraldique et de généalogie), « Le chaînon manquant de la généalogie des comtes de Gruyère », Généalogie suisse : annuaire, no 40,‎ (lire en ligne).
  3. a et b Hisely 1857, p. 157.
  4. Histoire du comté de Gruyère, Volume 11

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]