Foundation for Individual Rights and Expression

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Foundation for Individual Rights in Education
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
(en) FIREVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Siège
Pays
Coordonnées
Organisation
Fondateur
Alan Charles Kors (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires
10,9 M$ (), 12,6 M$ (), 10,9 M$ (), 13,7 M$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Identifiants
IRS
Carte

La Foundation for Individual Rights and Expression (FIRE), connue jusqu'en 2022 sous le de nom de Foundation for Individual Rights in Education, est un groupe non lucratif américain de défense des libertés civiles. Fondée en 1999, la FIRE soutient les droits à la liberté d'expression dans les campus universitaires aux États-Unis.

Histoire[modifier | modifier le code]

La FIRE est cofondée par Alan Charles Kors (en) et Harvey Silverglate (en), qui ont codirigé le groupe jusqu'en 2004. L'association est explicitement non partisane et ne sert aucune idéologie particulière][1]. Kors exerce la fonction de président de FIRE ; le premier directeur exécutif, qui devient plus tard le président directeur général, est Thor Halvorssen[2].

FIRE se compose de professeurs, d'experts en règlements et d'intellectuels de toutes obédiences politiques[3]. Dans son conseil d'administration sont présents des conservateurs, des progressistes et des libertariens[3]. FIRE a reçu des fonds de la part de Bradley Foundation (en), de Sarah Scaife Foundation (en) et de Charles Koch Institute (en), organismes de tendance conservatrice[4],[5].

Depuis 2015, elle promeut les principes de Chicago[6] sur la liberté d'expression de la communauté universitaire, qui ont été adoptés par une centaine d'institutions[7].

Champ d'activités[modifier | modifier le code]

Codes d'expression orale[modifier | modifier le code]

FIRE s'oppose aux codes d'expression orale (en) en vigueur à l'université[8]. En avril 2007, Jon B. Gould, écrivain et enseignant à la George Mason University, critique les barèmes de notation de FIRE, estimant que l'organisation exagère lourdement la prévalence de la censure qui enfreint la Constitution des États-Unis[9].

Dans son ouvrage Speech Out of Doors: Preserving First Amendment Liberties in Public Places Cambridge University Press, 2008), Timothy Zick, professeur de droit, estime que « en grande partie sous l'effet des procès intentés par FIRE et d'autres mouvements de plaidoyer, les politiques de limitation en matière d'expression à l'université se sont allégées, ont été retouchées et dans certains cas abrogées »[10].

Frais de service de sécurité[modifier | modifier le code]

Certains campus facturent des frais de services de sécurité aux organismes qui accueillent des orateurs controversés ou impopulaires ; FIRE s'oppose à ces frais, qui servent à rémunérer des services de sécurité supplémentaires, que les établissements jugent nécessaires en raison du risque de manifestations et de débordements dans ces évènements[11].

Droit au procès équitable[modifier | modifier le code]

FIRE intervient aussi dans des problèmes où les étudiants et les enseignants passent en jugement sans le procès équitable que leur garantit la Constitution ou le règlement de l'université[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michael Powell, « Once a Bastion of Free Speech, the A.C.L.U. Faces an Identity Crisis », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. John Strausbaugh, « A Maverick Mogul, Proudly Politically Incorrect », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  3. a et b Tamar Lewin, « Suit Challenges a University's Speech Code », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  4. Cecilia Capuzzi Simon, « Fighting for Free Speech on America's Campuses », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « FIRE receives funding from groups like the Lynde and Harry Bradley Foundation, the Sarah Scaife Foundation and the Charles Koch Institute. »

  5. (en-US) Jim Sleeper, « The Conservatives Behind the Campus ‘Free Speech’ Crusade », The American Prospect,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Université de Chicago&U, « Report of the Committee on Freedom of Expression », sur provost.uchicago.edu, (consulté le ).
  7. (en) « Adopting the Chicago Statement », sur The Foundation for Individual Rights… (consulté le ).
  8. John Leo, « Free Inquiry? Not on Campus », City Journal (New York) (en), Manhattan Institute for Policy Research,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  9. Jon B. Gould, « Returning Fire », The Chronicle of Higher Education (en),‎ (lire en ligne [archive du ] Inscription nécessaire, consulté le )
  10. Timothy Zick, Speech Out of Doors: Preserving First Amendment Liberties in Public Places, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 9780521517300), p. 278
  11. Bob Egelko, « Campus security bills for speakers challenged », San Francisco Chronicle,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  12. John Miller, « Pariahs, Martyrs — and Fighters Back », National Review,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]