Elena Sanz
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Noms de naissance |
Elena Sanz Martínez de Arizala, Elena Armanda Josefa Nicolasa Sanz |
| Nationalité | |
| Activité | |
| Mère |
Josefa Martínez de Arizala y Luna (d) |
| Enfants |
Alfonso Sanz y Martínez de Arrizala (d) Fernand Sanz |
| Tessiture |
|---|
Elena Armanda Nicolasa Sanz y Martínez de Arizala (1844-1898) était une chanteuse d'opéra espagnole du XIXe siècle.
Biographie
Elena Sanz est née le 6 décembre 1844 à Castellón de la Plana (Espagne). Elle a fait ses études principalement à l'école des filles de Leganés avec sa sœur. À l'âge de dix ans, elle entre dans une institution pour apprendre le chant, et intègre une chorale.
En 1875, elle a eu son premier enfant d'un père inconnu[1]. Plus tard au cours des années, elle a eu deux autres fils avec le roi Alphonse XII d'Espagne, qu'elle a rencontré à Vienne en 1872[2]. Le roi d'Espagne est décédé à l'âge de 28 ans sans reconnaître ses deux fils, Alfonso et Fernando[3].
En 1876, elle a été engagée par l'Opéra de Paris pour deux ans, et elle y a joué ses rôles les plus importants et les plus influents - Maddalena de Rigoletto et Brangäne dans Tristan et Isolde. Au cours des mêmes années, elle fait également une première au Théâtre Royal de Madrid[4].
Elle a ensuite essayé d'ouvrir une école de chant, mais ça ne fut pas un succès. Selon ses contemporains, son talent d'enseignante ne fut pas à la hauteur de son talent d'artiste[5].
Elle mourut à Paris le 24 décembre 1898 à l'âge de 54 ans.
Apparence
Ses contemporains la considéraient souvent comme l'une des meilleures chanteuses d'opéra d'Espagne[6]. Elena a voyagé dans toute l'Europe pour montrer ses talents. Elle était la plus appréciée au Théâtre de Paris. Emilio Castelar l'a décrite comme une femme aux lèvres rouges, à la peau brune, aux dents blanches, aux cheveux noirs, brillant comme une étoile[7].
Apparitions de la littérature
Elena Sanz a souvent été représentée dans des textes de fiction en Espagne. En 2013, l'écrivain Tomás Gismera Velasco a présenté Elena Sanz dans son œuvre "Elena Sanz: Tu serás mi reina".
Elle a également été présentée par Benito Pérez Galdós dans ses récits concernant les relations de Sanz avec le monarque Alphonse XII.
Références
- José María Zavala, Bastardos y Borbones : los hijos desconocidos de la dinastía, Plaza & Janés, (ISBN 978-84-01-34767-2)
- « - EL MUNDO | Suplemento cronica 570 - «A LOS NENES, UN BESO DE TU ALFONSO» », www.elmundo.es (consulté le )
- Campo (2009)., « «Los Infantes de España tras la derogación de la Ley Sálica (1830)». Anales de la Real Academia Matritense de Heráldica y Genealogía », (12): 329–384. ISSN 1133-1240. Consultado el 19 de agosto de 2019.
- (es) S.L, « Elena Sanz, la cantante de ópera que enamoró al rey », Cultur Plaza (consulté le )
- (en) « "Not Singing For Her Supper!" Queen Of The Pesetas; Elena Sanz, Former Paramour Of King Alfonso XII Lets Her Hair Down; But Only So Far! » (consulté le )
- Miren Urgoiti, La favorita : la verdadera historia de Elena Sanz. M. Urgoiti, [Bilbao], (ISBN 978-84-697-6691-0)
- « Elena Sanz: Contralto espao la del siglo XIX. », www.filomusica.com (consulté le )
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
