Discussion:Rhinocéros (Ionesco)

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Discussion[modifier le code]

Les catalogues en ligne de la BNF, s'ils font abondamment usage du titre Rhinocéros, rapportent toutefois cette notice bibliographique :

Type :  texte imprimé, monographie
 
Auteur(s) :   Ionesco, Eugène (1909-1994)
Titre(s) :   Le rhinocéros [Texte imprimé] : pièce en trois actes et quatre tableaux / Eugène Ionesco
Publication :   Paris : Gallimard, 1959
Imprimeur / Fabricant :   92-Montrouge : Impr. moderne
Description matérielle :   198 p. ; 19 cm
Collection :   Le manteau d'Arlequin

 
Indice(s) Dewey :  842.914 (21e éd.)
(Br.)
 
 Notice n° :  FRBNF37484042

Que peut-on en déduire ? Faudrait-il un renommage en Le Rhinocéros avec maintien d'une redirection depuis Rhinocéros (Ionesco) ou maintenir le titre actuel et créer la redirection depuis le titre avec article initial ? Hégésippe | ±Θ± 16 décembre 2006 à 21:32 (CET)[répondre]

sais pas.--- Salutations. louis-garden pinxit (On en cause) 13 janvier 2011 à 15:37 (CET)[répondre]
Ionesco lui même souhaitait que'il n'y ait pas d'article. --Arcaruron (d) 23 juin 2011 à 12:58 (CEST)[répondre]

__________________

Juste une information: en 1958, Ceausescu n'était pas encore au pouvoir, il n'est président qu'à partir de 1965. En '59 le président de la Roumanie et chef du Parti Communiste était Gheorghe Gheorghiu-Dej.

Ramona Poenaru

Il est dit dans l'article "Bérenger résistera, lui". Je ne pense pas qu'on puisse être si catégorique. La fin de la pièce envisage plusieurs hypothèses et c'est au lecteur de s'imaginer la suite. Va-t-il se suicider que ce soit volontairement ou involontairement (il ne pourra rien faire avec sa seule carabine) ? Est-ce qu'il va vraiment résister à cette invasion ? ... La fin reste ouverte et c'est cela qui fait que cette pièce est aux antipodes du théâtre à thèse, c'est au lecteur de se la construire.

Discuter...[modifier le code]

Cette description est incomplête.

Comment se fait il que si peu de contributions soient en cours, il y a tant à dire sur Ionesco & surtout à notre époque.

S'il vous plait, contribuez donc !

Résumé et interprétation[modifier le code]

Le résumé contient des passages qui sont en fait des interprétations. Si quelqu'un a le temps, il faudrait retirer ces interprétations pour les mettre dans le chapitre adéquat ou au moins indiquer clairement qu'il s'agit d'interprétations et pas d'éléments qui seraient dans le texte de la pièce. Il faudrait en plus indiquer l'origine de ces interprétations (l'auteur, des critiques, des lieux communs, etc.) - Arct (d) 17 octobre 2008 à 00:29 (CEST)[répondre]

Je partage ce point de vue. Mais c'est le lot de Wikipédia : dans certains articles, il faut sourcer le résultat des calculs arithmétiques les plus élémentaires ; dans d'autres, on est libre de développer ad libitum ses propres conceptions. Dans le cas présent, j'aimerais bien qu'on me démontre en quoi Rhinocéros serait une description de la montée des totalitarismes en Europe à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, ou une critique de l'attitude des Français aux premières heures de l'Occupation. Je fais modestement observer que si Ionesco a personnellement assisté à la montée d'un mouvement totalitaire, il s'agit de la Garde de fer, qui fut associée au pouvoir roumain de juillet 1940 à janvier 1941. Par ailleurs, Ionesco ayant quitté la France après la défaite de juin 1940 pour n'y revenir qu'en mai 1942 comme attaché de presse à l'ambassade de Roumanie auprès du régime de Vichy, je ne vois pas comment il aurait été à même de connaître l'attitude des Français aux premières heures de l'Occupation, sauf par oui-dire.
A mes yeux, il s'agit d'une fable sur la montée du fascisme (et non du totalitarisme en général), non explicitement datée et située, mais se déroulant, sociologiquement si je puis dire, dans la France des années 50. Je m'en explique : dans "Tueur sans gages", Ionesco agglomérait, dans le mouvement des oies de la mère Pipe, fascisme et communisme mais dans "Rhinocéros", cette dernière idéologie me semble plutôt incarnée, dans sa variante française de l'époque, dans le personnage de Botard. Il faut vraiment se laisser aveugler par sa propre expérience et ses propres analyses pour faire de celui-ci, au mépris de la chronologie et du contenu de son discours, le porte-parole du gauchisme post soixante-huitard dans sa version "désirante".
Ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain : quoique largement subjectif, le contenu du chapitre "Originalité de l'œuvre de Ionesco" est plein d'intérêt, en particulier la partie "Un esprit de système" et je ne souhaite pas du tout qu'on le censure. Mais j'aimerais bien que son auteur le relise d'un point de vue plus critique.
--MOUDRU (discuter) 6 décembre 2015 à 14:19 (CET)[répondre]

Bérenger est peut-être le seul homme à ne pas contracter la rhinocérite, pouvons nous pour cela dire qu'il reste lucide? Il est plutôt dépassé par les évènements et ne réalise pas totalement que l'humanité se détruit devant ses yeux. Dans le monologue, il montre bien qu'il voudrait devenir rhinocéros, comme les autres. S'il résiste, c'est parce qu'il ne PEUT pas, c'est son corps même qui l'en empêche, il est « allergique aux mouvements des foules et aux marches, militaires et autres » (voir: « Préface pour Rhinocéros», in Notes et Contrenotes, de E. Ionesco lui-même : la réaction de Bérenger est éclaircie par l'auteur).

De plus, la fin porte à confusion, il n'y a pas d'interprétation précise, le spectateur (et non lecteur, une pièce est faite pour être regardée, et pas lue) doit s'imaginer lui-même la fin. En fait, cela fait partie de la volonté de Ionesco, quand il a écrit la pièce, de poser des questions, de faire réfléchir, et non de proposer des solutions. De plus, ce n'est pas l'important: Bérenger va-t-il résister, avec une carabine, contre la multitude de rhinocéros? Va-t-il se suicider? Va-t-il mourir au bout d'un certain temps, piétiné par les rhinocéros? Tout ce que l'on sait, c'est qu'il ne se transformera pas. Et c'est cette 'immunité innée' chez un personnage marginal et égocentrique que Ionesco a voulu donner à voir, plutôt qu'un personnage héroïque stéréotypé résistant seul, malgré tout, contre les centaines de « méchants »... Cela fait aussi partie de la dimension cauchemardesque de la pièce, qui s'arrête sans que l'on n'en sache la fin, comme si l'on se réveillait trop tôt.

--Hrlf (d) 4 juin 2009 à 17:32 (CEST)[répondre]

Métaphore ou allégorie du totalitarisme ? ?[modifier le code]

Il est écrit "Cette pièce est généralement interprétée comme une métaphore de la montée des totalitarismes à l'aube de la Seconde Guerre mondiale et aborde les thèmes de la conformité et de la résistance." Je dirais plutôt qu'il s'agit d'une allégorie... qu'en pensez-vous ? --Exiraal (d) 3 avril 2011 à 15:25 (CEST)[répondre]

Une allégorie, c'est plus... comment dire... concret, plus proche de la personnification, il me semble; genre, la colombe est l'allégorie de la paix. Ici, si l'on accepte l'hypothèse selon laquelle Rhinocéros parle du fascisme, la pièce est bien une métaphore, une comparaison qui n'utilise pas d'outil de comparaison.
Du moins il me semble (je ne suis pas prof de français).
On peut vérifier les définitions de ces différentes figures de style.
Mais je dirais plutôt métaphore qu'allégorie. EmilianoMakhno (discuter) 1 novembre 2022 à 18:51 (CET)[répondre]