Discussion:Phonon

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erreur manifeste dans le contenu[modifier le code]

"Un réseau cristallin au zéro absolu est dans son état de base, et aucun mode de phonon n'est excité" (sic). Cette affirmation est fausse dans l'état actuel des connaissances : en effet, le principe d'incertitude d'Heisenberg interdit de connaitre à la fois position et vitesse d'une particule. Or le fait de "figer" une particule au zéro absolu impose de connaitre à la fois sa position et sa vitesse. De ce fait, il existe toujours une vibration du réseau, même au zéro absolut. Cette vibration est connue par les physiciens du solide comme l'"énergie de point zéro". Je n'en connais pas plus sur le sujet aussi il serait intéressant que quelqu'un puisse contribuer sur ce point délicat. J'effectue la modification de l'article en conséquence. Si quelqu'un n'est pas d'accord, j'attend des objections ou des remarques (et pas un retour en arrière pur et simple). Merci LatinScience 24 jan 2007 à 16:14 (CEST)

Cet article est quand même extrèmement technique. Pour le rendre plus accessible, il faudrait mettre toutes les parties compréhensibles par un non-spécialiste au début, mais je ne suis pas certain qu'il y en aie ! R 25 jun 2005 à 05:12 (CEST)

Le problème en fait, c'est que le concept de phonon est très ardu, tant physiquement que mathématiquement (je l'ai bien étudié en DEA et j'ai eu à m'en servir durant mon doctorat, mais je ne suis pas sûr de bien le maîtriser...) David Berardan 25 jun 2005 à 10:08 (CEST)

Ajout contesté[modifier le code]

J'ai annulé l'insertion du paragraphe suivant au début de la section "Définition" :

La mécanique quantique avec ses statistiques appliquées à des structures cristallines a permis d'expliquer ou de formaliser la conduction électrique dans les matériaux semiconducteurs où les électrons sont des fermions et les photons sont des bosons.

Je ne vois pas bien quel rapport cela a avec la définition des phonons. R 9 juillet 2005 à 01:34 (CEST)[répondre]

lien possible[modifier le code]

très bel article bien mis en forme. J'ai commencé à rédiger un article (encore bien brouillon)sur le théorème de Bloch avec un chapitre(à completer et améliorer) sur les zones de Brillouin, il est peut être possible de diriger les liens zone de brillouin dessus, bien que j'ai pris comme exemple le cas de l'electron et non celui du phonon. En dehors de ça, felicitations! DanielB 10 août 2005 à 13:42 (CEST)[répondre]

Introduction maladroite[modifier le code]

L'introduction me semble maladroite car on a l'impàression de voir voir deux intro en une. Je pense qu'il faudrait refondre les deux intro en une seule. je vais faire un ptit essais ici sur la page de discussion histoire de ne pas modifier brutalement l'article. Mais dèqs que j'aurai le temps bien sur... --82.66.239.88 16 octobre 2005 à 15:30 (CEST)[répondre]

Problème de définition ?[modifier le code]

Il me semble que les phonons ne sont pas uniquement définis dans les solides cristallins. On parle aussi de phonons dans les plasmas par exemple (voir aussi les diffusions et instabilités faisant intervenir à la fois phonons, photons et plasmons).--fffred 21 février 2006 à 18:52 (CET)[répondre]

j'avoue que je ne connais pas grand chose à la physique des plasmas, mais pour moi phonon -> ordre cristallin... David Berardan 21 février 2006 à 19:01 (CET)[répondre]
En fait je pense que la notion de phonon est plus large : c'est uniquement une décomposition en modes (d'une onde sonore) dépendants du milieu porteur. C'est à vérifier ... --fffred 21 février 2006 à 20:33 (CET)[répondre]
Dans la limite où s'il n'y a pas d'ordre (au sens très large, avec les modes de vibration dans des cavités par ex) il ne peut pas y avoir de décomposition. En fait ce qui me fait hésiter pour les plasmas, c'est que comme il n'y a pas de phonons dans les verres j'ai du mal à voir conceptuellement pourquoi il y en aurait dans des plasmas... Je n'ai pas accès à une BU, mais si c'est ton cas je pense que c'est le genre d'info qui doit être dans le bouquin de physique du solide de Kittel. David Berardan 21 février 2006 à 20:57 (CET)[répondre]

On ne "stocke" pas la chaleur[modifier le code]

Dans l'approche de la capacité calorifique au départ, le terme de "stocker" de la chaleur est à mon avis impropre ; entre deux systèmes la chaleur ne peut, par définition, qu'être échangée. Pour cette raison on parle toujours de "deltaQ" et non de "dQ", car il ne s'agit pas d'une quantité stockable qui peut varier de "dQ". Pour cette raison, je parlerais plutôt de la capacité calorifique comme de la capacité d'un système à échanger de la chaleur avec un autre (qu'il y ait variation de température ou non d'ailleurs).

Partiules "fictives" ??[modifier le code]

"Le concept permet une analogie avec la lumière qui possède des propriétés similaires : elle se manifeste tantôt comme une onde, tantôt comme un paquet d'énergie hν, qui correspond à une particule élémentaire — non fictive cette fois — appelée photon."

je ne voit pas pourquoi le photon est plus "réel" que le phonon?? Je suis d'accord que l'existence du phonon suppose un milieux materiel pour qu'il puissen se propager. Mais la quantité de mouvement qu'il possède en fait une particule bien plus "matériel" que le photon. En conclusion, soit l'on définit tout les bosons comme des particules "fictives", soit on les acceptent comme elles sont c'est à dire comme des objets de la mécanique quantique basé sur le concept d'onde/particule

une différence, de taille, tout de même, c'est que les phonons n'ont pas de propriétés de nature corpusculaire à la différence des photons. Notamment ils n'obéissent pas à la même statistique. Aussi, la quantification n'est pas la même : les phonons ne peuvent pas avoir n'importe quelle énergie, au contraire des photons. David Berardan 30 juillet 2006 à 22:34 (CEST)[répondre]
@anonyme : Euh ?! le photon possède aussi un quantité de mouvement !
@david : les photons dans une cavité ont une énergie quantifiée et possèdent la même statistique qu'un photon (l'article qu'on n'a pas et qu'on devrait : cavité électromagnétique).
In fine, la différence fondamentale est que le phonon n'a pas d'existence corpusculaire et n'existe que dans un milieu ; d'ailleurs à basse température cristal et gas de photons ont une énergie interne en T3 ce qui montre la similarité — ensuite, ca foire à "haute température" parce que la fréquence des phonons est limitée par la granularité du milieu. — Régis Lachaume 4 février 2007 à 03:30 (CET)[répondre]
merci, c'est vrai que j'avais pas pensé à l'histoire des cavités, dans ma réponse... David Berardan 4 février 2007 à 09:39 (CET)[répondre]

Ondes dans un réseau[modifier le code]

« La longueur d'onde correspond au plus petit intervalle entre deux répétitions identiques de l'arrangement des atomes. »

Cette définition me semble inappropriée, car en interprétant mal « l'arrangement des atomes », on peut mesurer n'importe quelle longueur inférieure à la longueur d'onde. En considérant l'aspect oscillatoire (écartement d'un point d'équilibre, retour à ce point d'équilibre, dépassement, puis retour au point d'équilibre) :

  • Si on choisit un extrême (« atomes les plus proches possibles ») comme arrangement des atomes, alors on retrouvera cet extrême à l'autre bout du segment, et entre les deux, on doit obligatoirement trouver l'autre extrême (« atomes les plus éloignés possibles »).
  • Sinon, les deux extrêmes doivent être situés entre les deux arrangements choisis.

Ainsi je proposerais quelque chose du genre :

« La longueur d'onde correspond à la longueur du plus petit segment reliant deux arrangements locaux similaires d'atomes, le long duquel on trouve exactement deux points d'inflexion (pics max/min d'ondulation) ; la direction du segment définit la direction de propagation. »

Mais cette définition ne me convient pas tout à fait non plus. Teuxe (d) 15 mars 2012 à 16:42 (CET)[répondre]

J'ai réécrit l'article en laissant tomber ce paragraphe dont je me demande ce qu'il peut bien signifier.--Jojo V (discuter) 21 septembre 2022 à 15:24 (CEST)[répondre]








Bonjour,

Pourquoi se limiter à l'explication des phonons dans les réseaux 1D et 3D ?

Quelqu'un pourrait-il y ajouter un mot sur les comportements des phonons acoustiques dans un réseau 2D ? (vaste sujet...)

Avec mes remerciements anticipés. Alex68

Dilatation thermique[modifier le code]

Dans l'introduction, on indique que les phonons permettent d'expliquer les phénomènes de dilatation thermique. Or il n'y a pas de section expliquant le phénomène de dilatation thermique à partir de la théorie des phonons, ni de référence. De ce que je comprends, la dilatation thermique s'explique par les interactions anharmoniques dans le réseau (on considère l'énergie potentielle d'un atome jusqu'à l'ordre 3), et un phonon est un quanta d'énergie associée à une onde élastique, donc harmonique. Dans tous les cas, s'il y a un lien entre la théorie des phonons et la dilatation thermique, il me semblerait pertinent de l'expliciter davantage, au minimum d'ajouter une référence. Jbmontavon (discuter) 30 avril 2024 à 11:26 (CEST)[répondre]