Discussion:Opération Jéricho

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Différence avec la version du wiki anglophone[modifier le code]

Après avoir fait le lien interwiki, je signale que la version anglophone est très différente. Elle ne parle pas de cette opération dans le cadre de l'opération Fortitude, elle indique que 102 prisonniers furent tués et 82 blessés mais aussi que 258 prisonniers s'échappèrent dont 79 résistants et prisonniers politiques. Il y est indiqué que 120 résistants devaient être fusillés le lendemain, raison du raid alors que l'article francophone l'infirme, n'indiquant que cela n'avait été dit que comme motivation des équipages de bombardiers. Qui a raison ? TCY 11 novembre 2006 à 18:06 (CET)[répondre]

Cette attaque est décrite par un témoin de première main dans le livre "Rendez-vous avec le destin". L'auteur en est le Col.R.Lallemand qui était le leader des typhoons de couverture. Plusieurs éléments vont à l'encontre d'hypothèse "fortitude": le fait que l'attaque ait été menée avec de très mauvaises conditions météo sur l'Angleterre (visibilité inférieure à 50m); l'attaque a été retardée de 2 jours. Si une exécution n'avait pas été imminente, elle eut put être repoussée plus tard. Il décrit également des intervenants extérieurs qui attendaient dans des voitures à proximité; la condensation des gaz d'échappement indiquait que les moteurs de ses voitures tournaient. Ces intervenants se sont précipités dans la brèche du mur d'enceinte avant la fin de l'attaque. Ces éléments me semblent aller à l'encontre d'une manipulation du contre espionnage. Et, quand bien même la possibilité d'une telle manipulation existe, cette conjecture ne devrait être mentionner qu'en fin d'article après l'exposé des faits avéré. Je me propose de remanier l'article dans ce sens. M LA 24 décembre 2006 à 15:53 (CET)[répondre]
Je viens d'ajouter un paragraphe sur la thèse de la manipulation. Visiblement, le premier qui avait écrit cette thèse avait lu le même article que moi. J'ai précisé la source.
Bonjour, je n'ai jamais eu le temps de me documenter suffisamment sur ce fait d'arme que pour remanier l'article. C'est pourquoi je l'ai laissé en l'état (avec une large partie en commentaire). Ce qui me dérange est la trop grande part consacrée à l'hypothèse de le manipulation par rapport aux informations purement factuelles. Cependant, je vous remercie de vous en être occupé. M LA (d) 24 décembre 2007 à 10:20 (CET)[répondre]

Complément[modifier le code]

L'article n'ayant que peu évolué depuis cette dernière discussion, un petit complément issu d'une source a priori fiable (site internet du Ministère de la Défense : http://www.defense.gouv.fr/actualites/memoire-et-culture/l-operation-jericho) :

Début 1944, Sosies a subi de lourdes pertes en Picardie avec des agents fusillés et d’autres capturés, promis au poteau d’exécution. Dominique Ponchardier demande l’aide de la RAF. Les Britanniques acceptent d’autant plus volontiers, que l’action cadre avec l’opération « Fortitude », visant à faire croire que le Débarquement allié se fera en baie de Somme.

Une vingtaine de résistants et trois camions attendent près de la prison quand, à midi le 18 février, dix-neuf bombardiers Mosquito pilotés par des Britanniques, des Australiens et des Néo-Zélandais, frappent les murs de la prison, ouvrant plusieurs brèches. Dans l’enceinte, il y a environ 500 prisonniers de droit commun et plus de 200 résistants.

Trente-sept Allemands et deux miliciens collaborationnistes sont tués, mais également 102 prisonniers français. Environ 260 autres s’évadent ; parmi eux 79 résistants.

Côté anglais, le lieutenant-colonel Charles Pickard, patron de l’opération aérienne et son navigateur, le capitaine John Broadley sont tués, ainsi que deux autres aviateurs.

A l'occasion, je compléterai l'article sur cette base. 132.169.193.244 (discuter) 3 avril 2015 à 13:52 (CEST)[répondre]

J'ai des doutes sur la fiabilité de cette version. J'ai sous la main l'aérojournal n°39 et il est clair qu'il n'y avait aucun plan de la Résistance coordonné avec la RAF. Un officier anglais envoyé à Amiens en octobre 1944 a passé deux jours sans trouver quels résistants devaient prochainement être exécutés ni quel réseau a demandé l'aide de la RAF. Et pour cause, quand on interroge les témoins qui y étaient, « toute assistance portée aux fugitifs a été improvisée par des habitants du quartier ou des passants. » Le MI6 semble être le commanditaire du raid (en tout cas son chef envoie une lettre de remerciements à la RAF pour cette opération) mais aucune autre info (je suis allé voir dans la récente histoire officielle du MI6 par Keith Jeffery, cette opération n'est pas du tout abordée). Quant au personnel tué, la prison était gérée par du personnel français et il n'y avait qu'une douzaine de gardes allemands (qui ont bien souffert en proportion, une bombe visant le batiment principal est tombée en plein sur leurs locaux dans l'aile sud). Bref, il y a pas mal de détails qui ne collent pas. rob1bureau (discuter) 3 avril 2015 à 16:59 (CEST)[répondre]
Intéressant... La question reste donc ouverte... Je n'avais pas prévu de me passionner pour le sujet, mais là, je suis piqué... Je vais essayer de faire quelques recherches sur le sujet, et je vous tiens au courant. [PS : il va quand même falloir que je me crée un compte et que j'arrête de changer d'IP] ep 79.87.169.89 (discuter) 5 avril 2015 à 13:05 (CEST)[répondre]
La principale source donnée dans l'aéro-journal est Jean-Pierre Ducellier, Jericho, les secrets du bombardement de la prison d'Amiens, Abbeville, F. Paillart, 2002, mais je ne le trouve mentionné nulle part sur internet (par contre il semble y avoir une traduction anglaise). Cordialement, rob1bureau (discuter) 5 avril 2015 à 14:50 (CEST)[répondre]