Discussion:Grotte de Bédeilhac

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Texte supprimé[modifier le code]

Bonjour, j'ai supprimé le texte ci-dessous, ajouté par un contributeur non enregistré, d'une part parce qu'il s'agit d'un inventaire en style télégraphique n'apportant rien à l'article en l'état, d'autre part parce qu'il pourrait s'agir d'un travail inédit.

Cordialement, 120 (d) 7 septembre 2009 à 00:02 (CEST)[répondre]

« Organes génitaux externes féminins - vulve modelée en argile (galerie Jauze-Mandement, n°34 de Beltràn), haute de 15 cm, large de 12, profonde de 5.5 cm. Vulve béante avec nymphes très marquées. Grandes lèvres sans relief, comprise entre 2 sillons. Présence d’un fragment de stalactite fistuleuse enfoncé dans la partie supérieure du vestibule. Possible « toison pubienne » dans l’espace triangulaire supérieur, trituré par les doigts. - Vulve gravée (salle terminale de la galerie principale, n° 47) haute de 8 cm, large de 6 cm. Une fissure naturelle de 3 cm a été utilisée et aménagée en raclant un large ovale faisant ressortir les bords de cette fente (Gailli, 1984). - Vulves douteuses :

  • gravure n° 49, proche de la 47 (6 x 3 cm): image énigmatique : vulve ? silhouette féminine ?
  • « vulve de Vialou » : au-dessus du plus petit des bisons modelés, existe un double signe en accolade, où Vialou reconnaît une vulve, et Beltràn une tête de cheval !
  • forme calcitée naturelle à la base du pénis (n° 41) dans la première salle de la galerie principale, au dessus d’un foyer magdalénien ; l’aspect est celui d’une vulve ouverte, mais sans aucune trace d’aménagement, aussi n’a-t-elle pas été retenue, à tort peut-être.
  • des boursouflures doubles d’argile sont observables ça et là, comme au-dessus de la tête de cheval gravée n° 56 : elles sont d’origine naturelle.

Organes génitaux externes masculins - Forme pariétale n° 41 dans la première salle de la galerie principale, 1.50 m au dessus d’un foyer magdalénien : concrétion naturelle haute de 28 cm, remaniée par cassure et enduite d’ocre rouge ; à sa base se trouve la forme vulvaire naturelle de calcite. Beaucoup de stalagmites ont une forme phallique, bien peu ont été aménagées (Le Portel, Cougnac, Le Combel). - Forme modelée en argile n° 60 : au fond de la salle terminale ; sur une longueur de 28 cm, deux profondes traces de doigts dégagent un bourrelet d’argile en fort relief évoquant un pénis terminé par le prépuce rétréci (Gailli, 1984). Il en existait un second, voisin, de nos jours dégradés.

Humains - Le corps féminin est sur un bloc stalagmitique, connu sous le nom de « Totem », en face du pénis n° 41, dans la première salle de la galerie principale, de l’autre côté du foyer magdalénien. On découvre l’ensemble au détour d’un coude sur la droite, dans une vaste salle ; le bloc, qui porte de nombreuses traces en peinture rouge et noire, évoque un corps humain dépourvu de tête et de pieds, mais présentant l’arrondi de l’épaule gauche, l’amorce du membre supérieur droit, un tronc sans relief, deux membres inférieurs joints et un triangle pubogénital présentant des traces d’aménagement. - Le corps masculin est dans la salle terminale, à 60 cm en face de la vulve gravée n° 47. Il s’agit d’une concrétion naturelle de 13 cm de long évoquant un humain couché sur le côté gauche avec une grosse tête ronde, un thorax globuleux, un court membre inférieur indifférencié et, surtout, un gland pénien disproportionné et coloré d’ocre rouge. Autres traces anthropiques exceptionnelles : 2 petites lames de silex ont été déposées sur le rebord rocheux supportant la concrétion et il y avait 1 gros burin, disparu avant 1939.

commentaires

- situation des représentations :

  • toutes dans des zones hors de portée de la lumière naturelle
  • la plupart dans des endroits difficiles d’accès : sous un plafond de moins d’un mètre de haut pour la vulve gravée (n° 47) et l’humain ithyphallique couché ; dans une galerie où il faut passer un laminoir pour y accéder pour la vulve modelée en argile (n°34)
  • quelques unes d’accès facile, dans ce que l’on pourrait appeler l’espace de circulation : c’est le cas de l’ensemble de part et d’autre du foyer magdalénien (avec restes culinaires) où coexistent le phallus pariétal (avec la forme vulvaire calcitée à sa base) et la probable figuration féminine ; c’est aussi le cas du phallus modelé en argile.

conjonction sexuelle

  • à rapprocher : le phallus pariétal (avec la forme vulvaire calcitée à sa base) avec la probable figuration féminine lui faisant face et la vulve gravée (n° 47) avec l’humain ithyphallique couché
  • autres associations hétérosexuelles : grotte du Portel (présence d’une fissure naturelle ocrée à proximité de l’humain pariétal phallique), grotte du Ker (vulves et silhouettes fessières voisinant avec un phallus), grotte des Combarelles (panneau 64 avec un humain ithyphallique suivant une femme ployée), grotte d’Enlène (couple de la grande plaquette), grotte de la Marche (observation n° 39 de Pales), grotte de Gabillou où un trait relie la femme gravide couchée au « sorcier », supposé masculin.
  • sexualisation est absente ou moins apparente dans d’autres sites : pas d’image masculine dans la grotte de la Magdelaine des Albis associée aux trois femmes ; pas davantage dans l’abri Bourdois d’Angles sur l’Anglin ou à Comarque. »