Discussion:Catastrophe de Los Alfaques

Ces pages [1] et [2] disent qu'il y a eu 216 morts, au lieu des 217 de l'article. Dake^@ 9 mars 2006 à 01:53 (CET)

LOS ALFAQUES 30 ANS DEJA J'avais 17 ans et je passais des vacances de rêve en famille dans le très joli décor d’un camping atypique et plaisant. J’étais vraiment enchanté de passer de tels agréables congés et ce, en toute quiétude. Cela faisait une dizaine d’années que mes parents avait découvert ce petit coin de paradis. Mon sympathique groupe d'amis s’accroissait depuis et nous profitions bien de la mer et des jeux de plage. Nous avions même constitué nos petits couples pour le bal du 14 juillet que Mario (propriétaire du camp) organisait en l’honneur de sa clientèle française considérable à l’époque. J’ai toujours une pensée pour mes amis et voisins disparus ce 11 juillet 78. Je n’oublie pas non plus ces horribles images qui hantent ma mémoire et me font réaliser depuis que le danger est omniprésent, même pendant ces périodes de détentes où l’on croit en toute insouciance que rien ne peut nous arriver. J’aurais pu disparaître aussi car c’est une camarade du camping qui m’a éloigné du secteur qui devait être touché par l’explosion 2 minutes après, pour me diriger vers un copain qui m’attendait dans un lieu épargné par la déferlante de flammes. Heureux d’être encore de ce monde 30 an après ce drame et de pouvoir profiter de la vie et d’apporter ce petit témoignage en hommage à tous mes compagnons de vacances qui n’ont pas eu cette chance. J’ai encore en tête chaque détail du déroulement de cette catastrophe, je n’avais jamais eu le cœur de les rédiger, je le ferais peut-être bientôt car je découvre que les articles sont rares et imprécis. Pierre TORREGROSA vol.azur@hotmail.fr

Bonjour, je viens de lire votre article sur l'accident, et c'est bien que vous n'ayez pas oublié tous ceux qui n'ont pas eu votre chance et c'est vrai que personne ne témoigne sur cela alors que quelque part c'est montrer que on ne les à pas oublié tous ceux qui ont péris dans cette catastrophe à cause de personnes inconscientes et sans respect pour la vie!!!! le chauffeur oui il est coupable d'avoir roulé à fond en pneu en feu!!! la sécurité oui la valve de sécurité inexistante!!! et le reste cela ne fera pas revenir ses 280 morts car tous disent 216 mais c'est sans compter ceux qui sont restés sur place et qui n'ont jamais été réclamés!!! merci pour ses êtres qui sont à jamais inscrits commme des victimes de l'inconscience humaine. Jqje n'existeraitJocelyne

BonjourJ'avais 11ans,cette tragédie me hante encore car je connaissais de vue certains enfants décédés.J'ai habité à venissieux(Rhône) dans une tour de la rue Vladimir Komarov et cette famille habitaient rue des martyrs de la résistance dans une tour.Les parents et les enfants sont décédés,seule à survécu leur fille aînée restee à venissieux pour travailler.Adulte aujourd'hui je pense souvent à eux et prie pour leur repos .J'admire votre courage monsieur,à cette époque l'aide psychologique n'existaitpas.Therese.thegcia67@gmail.com

Catastrophe de Los Alfaques

Bonjour à tous, je viens de lire différents articles concernant cette catastrophe et je ne comprends pas comment on peut donner des chiffres ou se poser des questions sur les circonstances de cette horreur, c'est vrai que on ne saura jamais certaines choses, mais aux noms de toutes les victimes (à ce que j'en sais 280) les causes sont que la bétise humaine représentée par ce chauffeur inconscient et son entreprise et le reste des coupables on tués des êtres qui n'étaient pas là pour mourir et leurs rendre hommage c'est de ne jamais les oublier et lorsque l'on va au camping de Mario, ne pas oublier ces étoiles gravées sur le mur certes mais à jamais dans ce ciel bleu!!!!! grands-parents, parents, petits enfants pour ma part j'ai perdu toute ma famille, des amis d'enfances et cette horreur restera gravée dans ma mémoire à jamais. Jocelyne

Bonjour Jocelyne, j’ai été très touché par vos remerciements et de votre témoignage, si rare comme vous l’avez aussi constaté. Je me demandais récemment si mon texte avait été lu au moins une fois ( à part mon frère, car je lui avais transmis ). Je partage aussi votre hommage en mémoire de nos amis et proches disparus. Cordialement. Pierre.

Bonjour, Je viens de lire ce que vous avez écrit sur cette catastrophe. J'avais 35 ans à l'époque (je suis né le 19 mars 1943) et j'avais envie de revisiter l'Espagne, que je n'avais pas vue depuis 1961. Je n'avais pas l'intention de séjourner dans un camping mais je profitais d'un détour dans la région pour rendre visite à une amie qui avait décidé de passer une dizaine de jours dans cet endroit paradisiaque avec sa fille et son fils. Je suis arrivé sur les lieux un peu après treize heures. Comme cette amie avait décidé de se baigner avec ses enfants avant de déjeuner, j'ai décidé d'en profiter pour aller faire quelques courses au village. Je sortais du camping, lorsque le camion transportant du propylène y a dégringolé. Bien qu'à au moins trois cents mètres de là j'ai ressenti très fort la vague de chaleur provoquée par l'explosion. Surpris je me suis retourné et alors… l'horreur. Il m'a fallu quelques secondes pour m'éveiller de ce cauchemar. Alors, j'ai essayé - ce qui était loin d'être facile - de me rendre utile. Je dois terminer en disant qu'égoïstement j'ai poussé un soupir de soulagement en constatant une bonne demi-heure plus tard que ni mon amie ni ses enfants n'avaient été touchés (ils étaient en train de se baigner dans une crique épargnée, lorsque cet événement est survenu). J'ajoute que depuis lors il m'arrive de repenser sans en être fier de ma réaction de soulagement de l'époque. Cordialement, Daniel

Je m'appelle Pascale et j'avais 15 ans cette année la, avec ma famille nous passions nos vacances depuis plusieurs années au camping, mes parents avaient tout un groupe d'amis, des Belges comme nous mais aussi des Allemands et des Français. Nous les enfants on passait notre temps à la plage, on faisait du ski nautique, nous avions de petits hors-bords c'était vraiment chouette. Ce jour là j'attendais de déjeuner, j'avais rdv pour faire une ballade à cheval dans les montagnes derrière avec mon amie Isabelle, Isabelle venait de la Louvière où son papa était médecin, elle était là avec toute sa famille, ses 2 soeurs et ses parents, j'ai aperçu une colonne de fumée au loin et puis tout a été très vite, je me souviens mais c'est difficile à écrire. Lorsque la chaleur s'est abattue sur moi je n'ai plus su bougé et je suis tombée je courais à ce moment sur la plage après le petit immeuble d'appartement. La suite c'est qu'il a fallu courir encore pour fuir l'énorme nuage de fumée noire. J'étais grièvement brulée mais je ne m'en rendais pas compte. Je suis arrivée sur la route où les voitures étaient arrètées et beaucoup de gens criaient, il y avaient aussi des personnes qui prenaient des photos. Et puis une dame Française a donné les clés de sa voiture à un homme qu'elle ne connaissait pas pour qu'il nous conduise à l'hopital, elle était bouleversée. La suite c'est que j'ai été ballotée tout le reste de la journée d'un hopital à l'autre, on a coupé mes longs cheveux mais je ne savais meme pas protesté sans doute l'effet de la morphine qu'on me donnait, c'est dans les bras d'un jeune médecin ou un infirmier qui était resté auprès de moi depuis le premier hopital que je suis passée d'un endroit à l'autre car sur la civière il y avait toujours une personne encore plus gravement brulée que moi. C'est à Valence que je suis restée finalement, ce que j'y ai vu n'a pas de nom. Je suis restée là plusieurs jours sans savoir où était le reste de ma famille, ce qui m'arrivait où ce qu'on allait me faire, j'avais très peur et personne ne me comprenais, et puis quelqu'un m'a retrouvée! c'était le patron de mon papa, il m'a dit Pascale tu vas rentrer en Belgique, ton papa et ta petite soeur son déjà rentrés ta maman et ton frère son aussi içi dans le meme hopital. J'ai été rapatriée avec un avion militaire dans l'avion les autres belges ma famille et aussi mon amie Isabelle étaient là, mais je ne savais voir personne, je ne savais pas bouger juste boire le jus de fruit que me donnait le soldat médecin qui était vraiment très gentil. Mon amie Isabelle n'a pas survécu, toute sa famille a disparu dans cette catastrophe, ma maman est morte aussi, mon papa ma petite soeur et mon frère ont quittés l'hopital au mois de septembre et quant à moi cette année là je l'ai passée hospitalisée; je ne suis retournée au lycée que l'année suivante. Ce sont des souvenirs tellement durs que je me demande parfois si c'est possible que ce soit la réalité, mais les cicatrices sont là, pourtant malgré tout ca le bonheur revient toujours et mes enfants sont là pour me le rappeler, c'est la première fois que j'écris ainsi sur ce qui m'est arrivé, j'aimerais pouvoir remercier la dame française et cet homme qui nous a conduit à l'hopital, le jeune médecin qui est resté toute la journée avec moi, et tous ceux qui ont permis de me retrouver et de me sauver.

Bonjour,

André Callejon présent aussi au moment du drame, 14 ans en 1978 je dînais en famille, mes amis etaient à la piscine de l'autre coté de la route et je devais les rejoindres, mais vers 14h20 une explosion avec un énorme champignon monta dans le ciel, la cuve tomba prés de notre caravane http://www.corbisimages.com/stock-photo/rights-managed/0000166066-003/fuel-tanker-explodes-at-los-alfaques-killing?popup=1 ma soeur de 4 ans dormait, elle prends feu, mon père est rentré la sortir nous nous sommes tous sortie de ce drame mais tous mes amis qui m'attendait à la piscine y sont restés je pense souvent à eux même après toutes ces années. je me suis rendu à nouveau au camping Los Alfaques en juillet 2008 pour les 30 ans j'y ai posé une gerbe sur le monument rappelant les faits mais surpris d’être seul... le temps passe mais cela reste gravé en moi

Bonsoir, plus de 40 ans après.... on ne peut oublier.... J’avais aussi 14 ans. J’y ai perdu mes parents et ma sœur. Seule rescapée de la famille ! Je souhaiterais retrouver des personnes dont je ne me souviens plus les prénoms.... Je me souviens uniquement à tous les détails précis de cette catastrophe ! Nathalie Natitie (discuter) 11 juillet 2019 à 22:36 (CEST)

catastrophe du camping

je viens de voir ce film j ai 69ans et je suis encore marque bien que j etais en france mes j avais ete dans un camping vers taragone le nom je m en souviens pas mes vous savez en 1965 et apres les espagnol desole roulait comme des dingues avec leur camion pegaso j avais coupe as travers de hendaye et je n etais pas rassure j avais une R 8 neuve je suis retourne plusieur fois apres cela n avais pas change et sur les autoroutes en 2013 cela na toujours pas change en france meme si les autre ne sont pas mieux car ces de la folie je vis en camping car et maintenent j aprehende de bouge ce monde est de plus inconcient et fou gerard carmon j assume as 69ans

Je voudrais discuter sur ce site, j'ai déjà discuté sur cet accident mais ça n'a pas marché

Informations

Bonjour, j'ai 38 ans, je n'y étais pas mais la plupart de ma famille maternelle y était, ma tante son mari leurs trois enfants ainsi que des amis de la famille (de La Louvière, Belgique) y sont décédés. Je voudrais prendre contact avec Pascale, qui semble avoir connus des personnes de la louvière qui s'y trouvaient. Si Pascale pouvait me contacter ce serait formidable. Je cherche à faire un travail de mémoire sur toutes les victimes et particulièrement sur ma famille. Pour ceux qui auraient des photos du camping AVANT la catastrophe, pourriez-vous me les faire parvenir ? email : solving_tree@hotmail.com. Je compte me rendre sur place cet été, seul, afin de rendre un hommage aux victimes. D'avance, je vous remercie. Benoît --84.5.112.3 (d) 8 mai 2013 à 12:17 (CEST)

Passage au camping après le drame.

Je n'étais pas au camping lors du drame mais j'y suis passé par après. Tout avait déja été évacué, nettoyé. J'avais 6 ans à ce moment là mais les images restent gravées à jamais dans ma mémoire. Paysage lunaire désertique. Quelques arbres calcinés tenaient encore debout. Même la terre était noire, brûlée. 2 machines à laver contre le mur d'un petit batiment au fond à droite (douche ou laverie). Que de soufrance et de douleur. Rien qu'en voyant ce que j'ai vu, j'imagine ce qu'ont du subir ceux qui étaient sur place lors du drame.

--88.137.189.17 (discuter) 20 septembre 2016 à 00:25 (CEST)Au camping de Los Alfaquès il y avait toute ma famille le 11 juillet 1978. Mes parents, ma fille âgée de 6 ans, ma soeur, son mari et sa fille âgée de 3 ans, mon frère et son épouse. Mon oncle et ma tante. Ils venaient de Marseille et du Nord pour passer de bonnes vacances. Ils sont tous décédés, 3 en Espagne et les autres en France. Je n'oublierai jamais tous ces jours où je les ai cherchés dans les hôpitaux espagnols,tous ces corps à identifier à la morgue de Tortosa. Il y a maintenant 38 ans et je ne pourrai jamais oublier le cauchemar que j'ai vécu quand j'avais 29 ans. A l'époque, malheureusement il y avait pas d'accompagnement pour nous aider dans les jours qui ont suivi. La vie continue, j'ai eu d'autres enfants, plus tard des petits-enfants. J'ai pu continuer à vivre, ils me manquent énormément mais ils sont aussi tout proches de moi. Quand je pense à eux je pense aussi à tous ceux qui ont péri dans cette catastrophe. En juillet 2012 je suis allée me recueillir sur la stèle érigée en mémoire de toutes les victimes. Eve.

Précision sur la date

Sans trop m'étaler sur l'événement,je voudrais apporter une précision de taille concernant la date de la catastrophe qui je pense est le 11 juillet 1976 au lieu du 11 juillet 1978. --105.99.11.166 (discuter) 17 décembre 2016 à 21:23 (CET)

bonjour

Je n ai jamais oublié ce terrible drame

J avais 17 ans à l époque j étais en vacances avec ma famille à une cinquantaine de kilomètres du lieu, sur la plage on voyait des hélicoptères qui passaient au dessus de nous , il y avait quelques débris dans l eau , cela m avait beaucoup affecté ,tout le monde ne parlait que de cette catastrophe

Non, je n ai jamais oublié plus de 40 ans après

2A01:E0A:CF6:CC50:716F:4374:9EE8:DBE6 (discuter) 15 mai 2023 à 20:20 (CEST)