Discussion:Valeur ajoutée

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Je trouve que la définition de départ n'est pas très clair. Dans les définitions classique la Valeur ajoutée mesure la quantité de "richesse" créée sur un territoire pendant une période donnée (une année comptable). --77.193.57.39 (d) 23 novembre 2010 à 18:48 (CET)[répondre]

création de richesse[modifier le code]

La valeur ajoutée mesure effectivement la création de richesse par les agents économiques. On l'a un peu oublié depuis l'introduction des règles de comtabilité IFRS qui privilégient la notion hasardeuse de "juste valeur" pour l'actionnaire. Ce modèle, introduit en Europe sous l'influence de la haute finance new-yorkaise, avec les conséquences que l'on sait, néglige la valeur du travail, jusqu'ici déterminée sans ambiguité par la valeur ajoutée (VA = Ventes - consommations intermédiaires = produit du travail).

Dès lors, pourquoi ne pas considérer l'impôt comme une consommation intermédiaire de services non marchands? L'Etat construit des infrastructures, assure des services publics que le contribuable paye par l'impôt. L'intérêt de la dette est également une consommation intermédiaire du service rendu par la mise à disposition de capitaux. En conséquence, il apparaît que VA = valeur du travail.

L'exemple de l'éleveur de veaux est mal choisi car:

- l'ancien éleveur gardait ses moutons (travail), louait des terres qui ne lui appartenaient généralement pas (consommation), payait l'impôt (consommation). La valeur de son travail était mesurée par le produit de la vente de ses moutons moins le coût des consommations.

- le nouvel éleveur industriel s'est endetté pour construire des bâtiments (consommation amortie), achète les aliments (consommation), fait appel au vétérinaire (consommation), gère ses affaires sur son PC (travail) et espère que le marché lui permettra d'être rémunéré lors de la vente de ses moutons.

Ceci amène à reconsidérer quelques idées reçues sur le partage de la richesse créée par la valeur ajoutée.

--Bruggj (d) 14 mai 2011 à 12:24 (CEST)[répondre]


Bonjour.
Définir « sans ambiguïté » « VA = Ventes - consommations intermédiaires = produit du travail » donne des résultats un peu bizarres dans le cas des commerçants (ils produisent ce qu'ils vendent ?). Le résultat et tout aussi bizarre dans le cas des institutions financières ; qu'est ce que « vend » une banque qui prête aux entreprises ? Une banque qui ne fait que spéculer en bourse ne produirait pas de valeur ajoutée ? ou elle produirait seulement la valeur du travail de ses employés ? Cela voudrait aussi dire que les service publics qui ne vendent rien ont une VA négative - il ne font que détruire des richesses. Je vous laisse ce point de vue ultra-libéral.
Considérer l'impôt comme une consommation intermédiaire de services non marchands, serait considérer que le chômeur, le malade, la personne très handicapée ou le retraité, dont la production économique est nulle auraient une valeur ajoutée négative. Des boulets pour la société. Là aussi, c'est un point de vue peu respectable. D'ailleurs, considérer l'impôt comme le paiement des services publics dont bénéficie un particulier, un ménage, une entreprise est un point de vue bien éloignée de l'idée de solidarité. Par contre, on peut considérer que les impôts sur la production (nets de subventions) sont une « sorte de consommation intermédiaire » ; on obtient alors la valeur ajoutée au coût des facteurs. Mais cela n'aurait pas beaucoup de sens.
Il faudrait d'ailleurs signaler que la définition de l'article est celle de la valeur ajoutée brute et qu'elle suppose qu'il n'y a pas eu d'usure des équipements. Il serait préférable (si on savait mesurer proprement l'amortissement comptable ) de mesurer la valeur ajoutée nette, plus réelle et plus faible que la VA brute, qui sert au calcul du PIB. Cela n'affecterait pas la rémunération des salariés, mais réduirait la part apparente des « profits » dans la VA. Est-ce ce que vous entendez par « reconsidérer quelques idées reçues sur le partage de la VA » ?
Il y a un article sur le partage de la valeur ajoutée. Vous devriez y expliquer que ce partage ne peut pas être le même pour le poinçonneur de métro d'antan et pour la machine à poinçonner d'aujourd'hui.
Il y a aussi un article théorie de la valeur (marxisme) qui a grand besoin d'être amélioré - la version anglaise est bien meilleure ! Au boulot !
Par contre, il n'y a pas toujours pas d'article sur la comptabilité en temps de travail. Au travail, encore !
Le but de la page de discussion est de discuter de l'article pour l'améliorer. Vous devriez contribuer à l'article en signalant les présupposés idéologiques ou autres du concept « usuel » de VA. Ce qui suppose de se documenter, de trouver des sources fiables, de comprendre pourquoi on est arrivé aux concepts et définitions actuels. Bon courage !
Touchatou (d) 15 mai 2011 à 02:28 (CEST)[répondre]

Définition : "nombre de Newton présent dans la production anticipée globale de l'entreprise"[modifier le code]

Sauf erreur de ma part, je ne vois pas de relation directe entre le "nombre de Newton" et la "valeur ajoutée". Le "nombre de newton" semble exprimer une toute autre chose et est utilisé en mécanique des fluides. [Nicolas]

Pas d'erreur de votre part ! Il s'agit d'un simple vandalisme. Touchatou (discuter) 28 janvier 2017 à 17:38 (CET)[répondre]